Edito : Marie Stopes, la criminelle !

0

Effroyable nouvelle ! L’ONG Marie Stopes Mali met un terme aux grossesses. Elle est dans cette pratique au Mali depuis 2009. De février 2009, date de son lancement officiel au Mali, à ce jour, elle a fait de milliers d’avortements au Mali. Et pour engranger le maximum de résultat dans sa mission au Mali, en plus de ses deux centres à Bamako et ses équipes mobiles dans les régions du Mali (de Kayes à Tombouctou), elle a formé des sages-femmes étatiques et celles exerçant dans les privés sur les méthodes les plus efficaces de l’avortement. Elle a aussi formé et mis sur le terrain des agents qui cherchent  des clientes et les orientent vers les centres où des partenaires (CSREF ou cliniques)  de Marie Stopes. La pratique a des conséquences: Elle réduit la croissance démographique du Mali,  renforce l’infidélité, peut conduire à la stérilisation, la mort etc.

La plus part des ONG qui exercent au Mali ont des missions cachées à l’Etat et au peuple malien.  L’avortement, voilà une pratique importée qui doit irriter le peuple malien. Elle interpelle le sens de la responsabilité de nos autorités, de la société civile, des associations, des religieux, des partis politiques.

Le ministre de la santé et le président du haut conseil islamique, ils sont les premiers interpellés. Lors de nos investigations, nous avons été informés que de hauts responsables avaient saisi le président des musulmans, Mahmoud Dicko. Au niveau du département de la santé aussi, des travailleurs nous ont confirmé que la nouvelle circule, en ce lieu,  il y a presque trois semaines.

Jusqu’à présent, aucune réaction de la part de ces deux hommes. Qu’attendent-ils ? Toutes les preuves  sont là. S’ils n’en ont pas, nous pouvons les en fournir.

Marie Stopes est une criminelle. Elle a assassiné de milliers de maliens en violation des lois maliennes : la loi relative à la santé de la reproduction en ses articles 13 et 17… Et les sanctions en la matière sont prévues par le code pénal malien en ses articles 211,212 et 213.

L’ONG Marie Stopes, suite à notre première publication, a fermé ses deux centres  de Bamako pendant la journée du jeudi passé par peur d’être attaquée par la population. Vendredi dernier, suite à la reprise, elle a, selon nos sources, diligenté une enquête interne pour identifier les agents qui ont filé l’information à la presse. L’ONG serait sur le point d’envoyer les contacts de son personnel à la téléphonie mobile Orange Mali pour la circonstance. Elle est surprise de constater que dans notre article, nous avions souligné un numéro d’identification. Celui de la femme d’un agent de la cour suprême dont l’ONG a avorté la grosse.

La balle est maintenant dans le camp de nos autorités. Elles doivent poursuivre, condamner et après purge de sa peine, mettre hors du Mali l’ONG Marie Stopes. Si elles ne s’assument pas, à la population de Bamako par-delà tous les maliens de prendre leur responsabilité. Une ONG  qui tue, est une ennemie du peuple et du pays tout entier. Et une criminelle n’a pas sa place dans une société où l’être humain est sacré.

Boubacar Yalkoué

 

 

Marie Stopes Mali, spécialiste de l’avortement

  • L’ONG a fermé, dans la journée du jeudi dernier, ses deux centres par peur d’être attaquée par la population
  • L’Etat malien doit la poursuivre, la condamner et l’exiger, après purge de sa peine, de quitter le sol malien

Jeudi dernier, dans l’après-midi, nous avons reçu la nouvelle de fermeture des centres Marie Stopes de Sotuba et Niamakoro. L’instruction serait venue de l’instance suprême de l’ONG à l’étranger. Elle a pris cette décision afin d’échapper à la justice du peuple. Elle avait peur d’être attaquée par la population.

Si l’Etat n’était pas au courant, nous venons de l’informer de la pratique de cette ONG qui est au Mali depuis 2009. Elle doit être indiscutablement poursuivie, condamnée et mise hors du Mali.

Après avoir parlé de la pratique  de l’ONG Marie Stopes dans l’émission ‘’Cartes sur Table’’ du mardi dernier sur Renouveau FM, j’ai fait  un article sur le sujet paru dans les colonnes de votre bihebdomadaire le jeudi dernier. Je titrais : Marie Stopes Mali, une ONG spécialiste de l’avortement. J’ai donné tous les détails sur cette mission de Marie Stopes au Mali, et aussi les lois maliennes qui sanctionnent ces genres de pratiques : la loi relative à la santé de la reproduction en ses articles 13 et 17 et le code pénal malien en ses articles 211, 212, 213.

Mercredi dernier dans l’après-midi, nos sources nous indiquent qu’après avoir su que nous avions tout dit sur leur pratique dans notre émission à la radio, les responsables de Marie Stopes Mali ont donné la consigne, dans les deux centres, de suspendre les avortements. Jeudi après la parution de l’article dans les colonnes du journal, l’instance suprême de l’ONG, à l’étranger, a pris la décision de fermer momentanément les deux centres par peur d’être attaquée par la population. Elle a repris service vendredi. Les responsables de l’ONG, surpris de nous voir évoqué le sujet avec des précisions, le numéro d’identification de la dame d’un agent de la cour suprême,  ils  auraient engagé une enquête interne pour savoir qui a filé l’information à la presse. Ils seraient aussi sur le point d’envoyer les numéros de tout le personnel de l’ONG à Orange Mali pour la circonstance.

Un pari vient d’être gagné. La balle est dans le camp de nos autorités. Elles doivent prendre toutes les mesures idoines afin de poursuivre et condamner  Marie Stopes et après purge de sa peine la dire de quitter le territoire malien.

A suivre

Boubacar Yalkoué 

Commentaires via Facebook :