Notre pays fait face à la flambée de l’épidémie due au virus Ebola. A l’instar d’autres maladies à potentiel épidémique telle que le VIH/Sida, le paludisme et la tuberculose dites maladies de la pauvreté, la maladie à virus Ebola a un impact certain sur l’économie de nos pays du fait de sa forte mortalité, de la perte du capital humain, la limitation des échanges commerciaux entre pays et une forte baisse du PIB. Ces paramètres renvoient à une baisse de la croissance.
Le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Moustapha Ben Barka, a indiqué que pour éviter la chute de nos économies face à Ebola, nous devons rester vigilants et davantage engagés pour une réponse nationale soutenue face aux fléaux. C’était lors de la Journée de l’industrialisation de l’Afrique, célébré le 22 novembre dernier.
Il a remercié l’OPI, la Coalition du secteur privé dans la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose et le secteur privé malien pour leur engagement dans le partenariat public privé, et leur pro-activité à intégrer la lutte contre la maladie à virus Ebola, gage d’une réponse nationale efficiente et efficace dans la lutte contre ces maladies qui affectent durablement nos économies.
Il avait été indiqué par des experts au début de cette épidémie que la flambée d’Ebola allait faire reculer la croissance et faire perdre à nos Etats plus de 38 milliards de dollars, une perte revue à la baisse par ces mêmes experts de l’économie mondiale à 5 milliards de dollars. Il est aujourd’hui nécessaire dans la sous-région d’engager une lutte commune pour freiner Ebola pour le maintien de la croissance.
Ousmane Daou