Eau, éducation, santé, assainissement, Justice, Genre : Vers la réalisation d’un document de plaidoyer de FOSC !

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Le forum des organisations de la société civile prépare activement un document de plaidoyer qui serait soumis aux pouvoirs publics et aux partenaires techniques et financiers.

 

Sur financement du Posc II, le Forum des organisations de la société civile est engagé dans un processus de réflexion qui touche plusieurs domaines comme l’eau, l’éducation, la santé, l’assainissement, la justice, les droits humains. C’est dans ce cadre que le Forum a organisé les 21, 22 et 23 avril à la maison de partenariat Bamako-Angers, une série d’ateliers qui a réuni les différentes sensibilités des services publics et de la société civile. Les discussions au cours de ces ateliers ont porté essentiellement sur les réflexions faites par les différents groupes thématiques du Forum.

 

Selon Mamoutou Diabaté, Président du FOSC, l’organisation de cette série d’activités va permettre au Mali de dépasser les goulots d’étranglement dans l’amélioration des conditions de vie des populations. « Tout le problème que le Mali a connu est dû à un problème de gouvernance. La société civile n’a pas joué pleinement son rôle. Au-delà de son rôle de veille, la société civile doit apporter sa contribution », a-t-il souligné tout en ajoutant que le FOSC est la voix des sans voix avec ses démembrements jusqu’au niveau des communes.

 

Les services sociaux de base constituent pour nos pays des secteurs vitaux pour impulser le développement. Aujourd’hui, le Mali doit nécessairement se pencher sur ces secteurs afin  d’identifier les meilleurs moyens, approches et stratégies pour conforter l’accès des populations à ces services. De même, le pays a besoin de systèmes sanitaire, énergétique efficaces pour être en mesure de prospérer et d’offrir à sa population un niveau de vie décent.

Les experts du Forum sont convaincus que les investissements dans les infrastructures peuvent contribuer à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Pour amorcer le chemin de la réconciliation, ont-ils affirmé, il faudra la justice, voire la justice transitionnelle, à travers un ensemble de mesures pour répondre à une demande de justice après des situations de conflits et de violations massives des droits de l’homme. A l’issue de ces travaux, il est attendu un document de plaidoyer qui serait soumis aux pouvoirs publics et aux partenaires techniques et financiers.

Par  Chiaka Doumbia

 

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