Le Comité de soutien à la Dynamique Monseigneur Kpodzro au Mali (CS-DMK-Mali, composé de ressortissants togolais vivant au Mali, a animé un point de presse, le 21 février 2021 au Carrefour des jeunes. Ils ont réclamé « la victoire du Dr Agbéyomé Messan Kodzo, confisquée à travers la violence par le régime de Faure Gnassingbé » à l’issue de l’élection présidentielle du 22 février 2020. Ledit point de presse était animé par le président du CS-DMK-Mali, Lolo Dosseh Akibodé, en présence de plusieurs cadres de l’association, après une séquence de louanges, prières et adorations adressées à Dieu.
Pour le président du CS-DMK-Mali, Lolo Dosseh Akibode, cela fait un an que le peuple togolais, dans son écrasante majorité, sous la houlette du patriarche Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro, a choisi Dr Agbéyomé Messan Gabriel Kodzo pour lui confier son destin, en tant que président de la République, démocratiquement élu. C’était à l’issue d’une élection présidentielle devenue l’une des plus mémorables dans l’histoire du Togo. Mais, a-t-il ajouté, « au moment où, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, dans les villes, les villages et les hameaux les plus reculés, les Togolais s’apprêtaient à célébrer leur victoire, le pouvoir sortant a, une fois de plus, fait ce qu’elle fait à l’issue de toutes les élections : confisquer la victoire du peuple à travers la violence».
Il dira que, selon les observateurs sérieux, les partis de l’opposition, et les décomptes du peuple, Dr Agbéyomé, qui avoisinait un score de 70 à 80 %, s’est retrouvé arbitrairement avec 17 %. Et de dire que les Togolais, révoltés contre cette énième forfaiture, malgré les intimidations de tout l’appareil répressif de l’Etat, se jetèrent dans la rue pour réclamer leur victoire. « Ils furent frappés, blessés, emprisonnés et certains contraints à l’exil. La communauté internationale, notamment les Etats-Unis, à travers leur ambassade au Togo et un grand nombre d’organisations internationales militant pour les droits de l’homme et la démocratie haussèrent la voix et exigèrent la vérité des urnes. L’ambassade des Etats-Unis, par exemple, exigea des autorités togolaises de publier les résultats de l’élection bureau de vote par bureau, comme le réclamait le peuple. Mais la dictature fit la sourde oreille et imposa Faure Gnassingbé » a-t-il dénoncé.
A l’en croire, le régime alla jusqu’à falsifier des signatures de présidents européens, dont celle du président français, Emmanuel Macron, qu’il apposa sur des lettres de félicitations pour faire croire à sa reconnaissance internationale. Et le président de rappeler qu’il y a donc un an que ce régime, assis sur la violence et le faux, passe par tous les moyens pour s’accrocher illégalement à ce pouvoir qu’il a perdu. Mais aussi, et surtout, un an que le peuple togolais est debout, réclamant sa victoire. Selon lui, l’Etat togolais, sur le plan national et international est devenu un Etat discrédité, qui choisit l’option de la corruption et du faux.
Il a précisé que leur point de presse s’inscrit dans la logique d’un peuple qui ne réclame que sa victoire. « Nous n’avons d’autres armes que notre volonté et l’amour de notre patrie. Nous n’abdiquerons pas, parce que notre combat est juste. Nous continuerons donc de réclamer notre victoire jusqu’à ce qu’elle nous soit rendue et que l’homme que nous avons choisi et qui, aujourd’hui, souffre en exil sur une terre étrangère, revienne au Togo pour l’exercice effectif du pouvoir» a-t-il conclu.
Rappelons que la rencontre avait commencé par une séance de chants d’adorations, de louanges et prières adressées à Dieu avec la prestation d’un groupe musical et l’intervention du Pasteur Lantsou René Koffi.
Abréhima GNISSAMA
Accueil Société