Apporter des connaissances approfondies sur les droits sexuels, reproductifs et la santé de la reproduction ! Tel était l’objectif principal d’une causerie-débat tenue le samedi dernier, au terrain municipal de Daoudabougou, dans le cadre projet éducation et sensibilisation des jeunes sur les droits sexuels et reproductifs.
Initiée par le réseau Consortium action droits humains au Mali, en partenariat avec le Haut conseil national de lutte contre le Sida, cette rencontre avec la couche juvénile du quartier populaire de la Commune V avait pour but de créer un cadre d’échange pour les jeunes en leur offrant la possibilité de s’informer et de partager leurs expériences sur les conséquences liées aux maladies sexuellement transmissibles et les infections.
Selon la présidente du réseau Consortium action droits humains au Mali, Maïmouna Dioncounda Dembélé, ce projet d’éducation citoyenne est l’aboutissement d’une volonté des autorités maliennes à impliquer davantage la société civile aux actions de lutte contre le fléau.
“Les jeunes restent la couche la plus vulnérable. C’est pourquoi depuis le lancement du projet, le 30 janvier dernier, les activités sont organisés autour de quatre axes ; à savoir : des causeries-débats dans les regroupements de jeunes et centre d’accueil pour jeunes en situation difficile, des publics-shows et des ateliers de formations”, a-t-elle expliqué.
Pour la présidente du réseau Consortium action droits humains au Mali, le constat avec Daoudabougou vise aussi à appuyer des initiatives locales pour bouter le Sida hors du Mali et atteindre les objectifs du programme.
“Au total, le projet touchera touchés directement 300 jeunes et indirectement 7000 autres, tous dans le district de Bamako. Les droits sexuels et reproductifs sont des droits humains qui nous appartiennent. Ils donnent à toute personne la liberté de choisir sans aucune contrainte de mener sa vie sexuelle. En vertu de ces droits, les jeunes peuvent prendre des décisions concernant leur santé, leur corps. Pour les acteurs des droits humains, il est plus que nécessaire d’élaborer un plan d’action à l’intention des jeunes sur les conséquences des IST et MST”, a indiqué la présidente du réseau, Maïmouna Dioncounda Dembélé. Et de signaler que les jeunes manquent beaucoup d’informations sur ce fléau.
Bréhima Sogoba