Le département des mines a organisé le mercredi dernier une conférence de presse. La conférence était animée par le colonel major Allaye Diakité, haut fonctionnaire de défense au ministère des mines avec à ses cotés Moussa Coulibaly de l’AMDH, Ousmane Diallo de la chambre des mines, de Moussa Doumbia, de la direction nationale de la géologie.
Pour les conférenciers, l’objectif de ce point de presse était de donner des précisions, suite au rapport publié par Human Right Watch, au cours de l’année 2010 qui à effectué une enquête, à l’issue de laquelle l’ONG a fait un rapport dans lequel on accuse le Mali de l’emploi des enfants dans les zones d’orpaillage, de l’utilisation des produits toxiques par les enfants, et du faible taux de scolarisation des enfants dans les sites d’orpaillage. C’est dans ce cadre que le ministère en charge des mines a ordonné une mission qui couvre l’ensemble des sensibilités qui tournent autour du travail des enfants. Aux dires de M. Diakité, haut fonctionnaire de défense au ministère des mines, leur mission était d’aller sur le terrain prélever, transcrire les réalités et les remettre au département. Pour être explicite, dans cette mission, il y aurait fallu qu’ils passent en revue certains nombre de sites représentatifs de l’orpaillage. Etant donné que les orpailleurs sont très mobiles, la mission a choisi seize sites sur lesquels ils se sont rendus du 22 décembre 2011 au 08 février 2012. A ses dires, le rapport de Human Right Watch est un rapport qui est fait sur la base de déclarations, l’accent n’est pas mis sur la partie observation visu sur le terrain. Human Right a enregistré des déclarations, pris des images sur d’autres documents qui ne relèvent que de sa responsabilité, mais des images qui, manifestement, ont été fait es sur la base de truquage. La présence des enfants, sur les sites d’orpaillage au Mali, est effective mais les raisons sont là, a déclaré M. Diakité. En ce qui concerne la présence du mercure sur les sites d’orpaillage, le colonel major fera savoir que ce sont les burkinabé qui l’ont amené au Mali et affirme que les enfants ne peuvent pas s’adonner à la manipulation du mercure et s’inscrit en faux par rapport à ce qu’ils ont vue sur le terrain.
Amadou T Dansoko