Un rapport d’Amnesty International fustige les exactions commises au Mali

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En conférence de presse, les responsables de l’ONG Amnesty International ont lancé, ce samedi 30 novembre 2013 à Bamako, un rapport sur l’état des droits de l’homme au Mali au cours des deux dernières années. RFI a parcouru ce rapport de 47 pages, disponible en téléchargement en bas de cet article.

 

En annexe 2 du rapport d’Amnesty International sur le Mali figure la liste des militaires portés disparus au lendemain du contre-coup d’Etat du 30 avril 2012. Ils sont au nombre de 21.

 

 

C’est l’affaire pour laquelle le général Sanogo est actuellement aux arrêts. Dans le même document de 47 pages, on retrouve également une liste de neuf autres personnes arrêtées, selon Amnesty International, par l’armée malienne, et dont on n’a plus de nouvelles.

 

 

Pour tous ces cas de disparition, la prestigieuse structure internationale de défense des droits de l’homme demande qu’une enquête minutieuse soit faite. Et qu’en cas de crime commis, les auteurs soient traduits devant les tribunaux.

 

 

Violations des droits de l’homme au sud ; violations des droits de l’homme au nord du Mali également. Amnesty fustige les exactions perpétrées notamment par tous les groupes qui ont pris les armes : le MNLA, le Mujao, Aqmi, et d’autres.

 

 

L’ONG critique l’enrôlement d’enfants-soldats sur le sol malien. Certains sont actuellement détenus et doivent être libérés, martèle l’organisation.

A noter enfin qu’au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue ce samedi 30 novembre, les responsables d’Amnesty International ont regretté de ne pas avoir été reçus par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, malgré leur demande d’audience.

 

 


■ CONSULTER sur le site d’Amnesty International :

 

 

• L’article de présentation du rapport

• Le rapport, intitulé « Mali, agenda pour les droits humains » (pdf)

 

Par RFI

 

Commentaires via Facebook :

26 COMMENTAIRES

  1. Réponse à Kassin, dont je viens à l’instant de trouver la « réponse ».

    “elle fait diversion et n’en pipe pas mots sauf pour ceux qui ne savent pas interpréter le droit.”
    Tu m’as demandé de citer la page et l’article, je l’ai fait sans problème, et tu sembles assez « mauvais perdant ». Epargnes-moi s’il te plait les « sauf pour ceux qui ne savent pas interpréter le droit », ça manque singulièrement de modestie. 😉
    Désolé, mais je PERSISTE ET SIGNE en disant que tu que tu fais de la DESINFORMATION quand tu affirmes à ceux qui te lisent : « Amnesty ne pipe pas mot des viols »;
    Libre à toi d’avoir ton opinion sur Amnesty International et libre à toi de juger cette ONG comme tu l’entends, mais pas au point de manipuler tes lecteurs (dont moi) sur maliweb…
    J’ai bel et bien donné la page et le paragraphe concernant les fameux viols soi-disant passés sous silence, mais tu tentes d’avoir raison à tout prix quitte à être d’une bonne foi très…limite !
    Je te cites : « Voilà tout ce que dit Amusement International sur des viols en se gardant de donner des noms des auteurs et leurs complices et en prenant soins de dire que les femmes victimes étaient mineures et de race noire »,
    je préfère croire que tu plaisantes … Fallait-il aussi qu’ils produisent les empreintes digitales des violeurs, leurs noms, leurs adresses, et leurs photos anthropométriques, pour être jugés « crédibles » à tes yeux ?
    Je te rappelle qu’Amnesty est une ONG, pas une brigade de police judiciaire, et qu’ il s’agit là d’un rapport sur la situation humanitaire dans un pays donné à un moment donné, PAS D’UN PROCES VERBAL DE GENDARMERIE ! Par ailleurs, quand tu qualifies ce rapport « d’édulcoré », c’est à se demander si nous avons lu le même…
    Comme quand tu dis : « en prenant soins de ne pas dire que les femmes victimes étaient mineures et de race noire »…
    De race noire !… D’une part, on peut raisonnablement penser que les rebelles Touaregs et arabes, à part les plus myopes ou les plus distraits d’entre eux 😆 😆 ) ne violaient pas LES LEURS!
    Mineures !… Ce rapport dénonce comme il se doit le viol en tant que CRIME. Or, violer une fille majeure reste également un crime, et violer une teint clair est aussi répréhensible que violer une noire me semble-t-il ! Fallait-il aussi que ce rapport publie les mensurations des victimes ?…
    Je n’ai aucune attache particulière avec cette ONG, et sans doute as-tu d’excellentes raisons de ne pas pouvoir la sentir, mais de grâce, reste objectif.

  2. Amnesty International est une officine de l’Empire, cette soit disante ONG ne dénonce pas les abominations commisent pas les USA et Israël ni même celles commises par leurs complices en Arabie Saoudite ou au BahreÎn. Ces gens n’ont aucune légitimité à prétendre représenter la morale!!!
    Maliens, le monde est dominé par des personnalités pathologiques qui contrôle l’enfer appelé “occident” et l’endfer “wahabite” qui pollue les Musulmans.

  3. CES ORGANISMES N’ONT MALHEUREUSEMENT AUCUNE CREDIBILITE.
    NOUS AVONS ASSISTE AUX VIOLS COLLECTIFS COMMIS PAR LE MNLA SUR LES FILLES NON TOUAREGS SOUS LE SILENCE DE CES ORGANISMES MAIS AUSSI DE D AUTRES ATROCITES NON MOINS FACISTES TJOURS SOUS SILENCE DE CES ORGANISMES DITES DES DROIYS DE L’HOMME?
    LE MONDE VA VRAIMENT A L ENVERS QUE LA MALEDICTION DU TOUT PUISSANT LES ATTEIGNENT AVEC LEURS CONSPIRATEURS J USQUE DANS LEURS TOMBES. 😥

  4. CES ORGANISMES NE SONT PAS CREDIBLES
    NOUS AVONS ASSISTE EN DIRECT AUX VIOLS DES FILLES NON TOUAREGS AU NORD DU PAYS ET AUTRES ATROCITES F

  5. C’est de la pure distraction cet amusement international comme l’a appelé si bien Kassin. Ils ne sont pas honnêtes ces gens…. Ils font du parti pris manifeste.

    C’est une honte. Pour une fois je donne vraiment raison a IKB pour avoir refuse de les recevoir… Ils ne le méritent pas….

    Mais si vous voyez ils ont ose c’est parce qu’ils ont vu le même IBK libère des criminels du MNLA.

    Les maliens doivent se révolter en masse contre Amusement International et IBK a la fois…

    Trop c’est trop… Ils s’acharnent contre Sanogo…. c’est OK mais ignorent de façon révoltante les exactions et violations des droits de l’homme commis par le MNLA, le MUJAO, ANsardine qui ne sont en fait que les pièces du meme puzzle… Il faut que les maliens se réveillent…. Il faut se réveiller…

  6. Qu’en dit Amnisty international sur la mort de nos 70 militaires égorgés à Aguel Hog par le MNLA? Des filles viloées par centaines par les djihadistes….Le pire est qu’aucun malien ne parle de ce fait mais s’agrippent à la disparition des bérets rouges envoyés à la boucherie par Abdine Guindo (aujourd’hui libéré par son avocat de ministre de la justice malien).C’est dommage pour nous les maliens!Si nous ne parlons pas le même langage les autres vont continuer à se servir de nous et à se jouer de nous. 😉

  7. Nye

    “Ces travailleurs de doit de l’homme là, ne sont que des sorciers qu’il faut les surveiller”

    C’est sûr! On est bien placés pour LES SURVEILLER! 😆 😆 😆

    Sans HRW et la FIDH, Sanogo serait encore à parader au volant de son splendide V8 entouré d’une garde rapprochée de 44 larbins, et continuerait à trôner dans ses somptueux bureaux!

    Et pendant ce temps-là, les 21 mamans endeuillées, veuves et orphelins n’auraient que leurs yeux pour pleurer devant un assassin-VIP libre comme l’air!

    Tu as TOUT compris, Nye! C’est à NOUS de les surveiller! 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

      • Nye
        “ils ne pipent mot à la libération des bandits touaregs”

        La libération des bandits touareg n’est pas un “crime” en tant que tel, c’est une décision politique (lamentable) du Mali!

        Eux, ne sont là pour que pour dénoncer les atteintes aux droits de l’homme. Et ça, je trouve qu’ils le font plutôt bien à l’inverse de Kassin.

    • Tout comme CAPI de MW , ce français NFP -at the far side of the world-ne désarme jamais contre le champion contesté le Général*****???? déchu qui se croyait ce seigneur invincible, inamovible, intouchable dans son royaume du sud (Kati et Bamako) à l’image du mystérieux Iyad Ag Ahly au Nord du Mali qui tire les ficelles du MNLA , son cheval de Troie , et le manipule à sa guise contre le gouvernement IBK.
      La seule difference entre ces deux grands cousins est que lui ( NFP) ayant passé par cette école élite de la pensée -La Sorbonne- a des idées qui peuvent changer le monde.Par contre l’autre des 4 universités americaines-dont Harvard-veut gagner la mondialisation au risque de perdre son âme à travers cette mégalomanie (paranoîque) qui ne connaît pas de bornes. 8) 😯

  8. Salut Kassin 😉

    “Donne moi la page exacte du rapport exact de l’Amusement International qui dénonce ou qui pointe du doigt les viols collectifs en bande organisée sur jeunes filles mineures de race noire au nord Mali”

    Page 27 du rapport, chapitre 3.7 intitulé textuellement “Assurer justice et réparation aux femmes victimes de viols et autres violences sexuelles”

    Et sachant qu’Amnsty marche généralement main dans la main avec HRW, et que HRW avait dénoncées ces exactions depuis le départ, j’aurais été fort surpris qu’elles ne soient pas mentionnées.

    D’où, mon étonnement par rapport à ton post.

    • AFP pardons NFP!

      Si tu as lu le rapport dit moi donc la page ou Amnisty insiste demande des enquêtes sur les exactions des groupes armés au nord du Mali.

    • “3.7 ASSURER JUSTICE ET RÉPARATION AUX FEMMES VICTIMES DE VIOL ET AUTRES VIOLENCES SEXUELLES
      Durant leur occupation du nord du pays, des éléments de groupes armés, notamment le MNLA, se sont rendus responsables de viols et de violences sexuelles à l’encontre de femmes et de jeunes filles (Voir les documents d’Amnesty International de Mali : Retour sur cinq mois de crise. Rébellion armée et putsh militaire, mai 2012, (Index: AFR 37/001/2012) et Mali: Conclusions préliminaires d’une mission de quatre semaines. Atteintes graves aux droits humains, juin 2013. Index: AFR 37/004/2013).
      Si les autorités ont dénoncé ces actes, elles n’ont pas, à la connaissance d’Amnesty International, contrairement à leur obligation, ouvert d’enquêtes afin de faire la lumière sur ces faits graves et garantir le droit à justice et réparation des survivantes de viol et violences sexuelles.
      Les autorités n’ont pas non plus entrepris d’actions d’envergure visant à assurer à ces victimes des réparations adéquates et effectives comprenant notamment un soutien médical et psychologique.
      Outre les séquelles physiques, les conséquences psychologiques dévastatrices pour les victimes de violence sexuelle sont nombreuses : troubles émotionnels tels que la dépression, syndrome de stress post-traumatique, choc, sentiments intenses de terreur, de rage, de honte, perte de l’estime de soi, sentiment de culpabilité, pertes de mémoire, cauchemars ou flashbacks de l’agression pendant la journée. Ces troubles se manifestent par des symptômes physiques comme des maux de tête, des nausées, des douleurs au ventre, des rougeurs, des dysfonctionnements sexuels, des insomnies ou de la fatigue. Ces effets ont tendance à durer pendant des années.
      Ces séquelles physiques et psychologiques ont été prises en charge par certains médecins et personnels hospitaliers ainsi que des ONG de défense des droits humains. Cependant, l’ampleur de ce problème nécessite une réponse rapide et coordonnée de la part des autorités maliennes.

      Enquêter sur toutes les allégations de violences sexuelles, engager des poursuites contre les responsables présumés lorsqu’il y a des preuves recevables suffisantes, et assurer aux victimes une réparation adéquate et effective ;”

      Voilà tout ce que dit Amusement International sur des viols en se gardant de donner des noms des auteurs et leurs complices et en prenant soins de dire que les femmes victimes étaient mineures et de race noire.

      Amusement International, se décharge curieusement sur l’Etat malien en ce qui concerne les poursuites judiciaire alors qu’elle peut porter plainte elle même auprès de la CPI contre les membres du Mnla en se basant sur les résolutions 2085 et 2100 de l’ONU.

      Ou tout au moins faire pression sur les États qui hébergent les responsables du Mnla ou sur la CPI pour que justice soit faites pour les femmes et filles mineures de race noire violées en séries et collectivement et en bande organisée.

      Donc mon NFP elle évoque juste vaguement et presque à demi mots sans laisser la moindre chance à l’identification et à la poursuite judiciaire réelle des auteurs et leurs complices de ces actes crapuleux qui sont des crimes avérés contre l’humanité.

      Autant dire qu’elle fait diversion et n’en pipe pas mots sauf pour ceux qui ne savent pas interpréter le droit.

      Wa salam!

  9. Ces travailleurs de doit de l’homme là, ne sont que des sorciers qu’il faut les surveiller

    • Salut Niyèf. Amnisty sait bien que nos soldats ont été égorgés. Que IBK a fait libéré des bandits du MNLA. Que des femmes ont été violées, lapidées au nord pendant l’occupation. Personne ne parle de ça. Il n’y a t-il pas un problème? Des pires exactions ont été commises au Mali: on ferme les yeux là dessus. Après on veut nous faire croire que “Nul n’est au dessus de la loi”. 😉

  10. Kassin

    “Pour les crimes contre l’humanité du Mnla avec viols collectifs répétitifs en bande organisée sur jeunes filles mineures de race noire, l’organisation N’EN PIPE MEME PAS MOTS dans ses rapports édulcorés”

    Comment celà??? Les atrocités d’Aguelhok et les viols des groupes armés du nord, autant que je sache, Amnesty les a toujours dénoncés!

    J’avoue que je ne te suis pas… 😯

    • Salut NFP!

      Donne moi la page exacte du rapport exact de l’Amusement International qui dénonce ou qui pointe du doigt les viols collectifs en bande organisée sur jeunes filles mineures de race noire au nord Mali.

      Merci d’avance !

    • Toujours Kassin

      “Alors qu’elle se donne pour mission d’enquêter, de rechercher et de recouper les informations sur des violations des droits de l’homme, elle semble curieusement plus s’intéresser à ceux commis à Kati plutôt qu’à Gao, Tombouctou et Aguelhoc”

      Désolé, ces atrocités figurent bel et bien NOIR SUR BLANC et de façon très précise dans leur rapport que je viens de télécharger! Et ils déplorent même, dans les cas de viols répétés du mnla (nommément cité!) que suite au rapport sur les violences sexuelles du mnla (en mai 2012) ce sont les autorités Maliennes qui n’auraient pas lancées les enquêtes nécessaires.

      Pour une fois, je ne comprends ton propos; Tu accuses Amnesty de passer sous silence (de ne pas piper mot)sur les atrocités commises au nord, DESOLE KASSIN, CE NE PAS DU TOUT LE CAS.

      • Tu ne m’as toujours pas donné les numéros exacts des pages et l’intitulé du rapport exact de l’Amusement International qui dénoncent ces crimes de viols collectifs sur jeunes filles mineures de race noire par les criminels du Mnla.

        À toi…

        • Kassin,

          j’étais sorti, je viens juste de revenir… Je viens de te donner ça un peu plus haut.

  11. Amusement International: Pourquoi IBK a raison

    Créée depuis 1961, Amnesty International est une organisation qui se veut “indépendante” dans la défense des droits humains partout dans le monde.

    De ce fait l’organisation s’appuie sur les droits humains énoncés dans la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 et bien sûr sur d’autres textes internationaux concernant les droits de l’homme.

    Pour y parvenir, elle déploie des chercheurs sur le terrain et fait des recoupements d’informations dit-elle en toute “indépendance” par rapport aux États, aux partis politiques, dont elle ne sollicite pas l’aide pour son propre financement.

    Donc elle émettrait des rapports et ferait des pressions sur des États et des organisations internationales en toute “indépendance et impartialité”.

    Si cette assertion est vraie, intéressons nous, quelques instants, au cas malien qui depuis janvier 2012, est devenu la terre promise des crimes en tout genre et des violations flagrantes des droits de l’homme et j’ajouterai même de la femme vu la gravité des faits.

    En janvier 2012, une coalition de groupes armés terroristes et indépendantistes, ligote et égorge plus de 100 soldats maliens désarmés dans la ville d’Aguelhoc au nord de Kidal.

    Entre avril et juillet 2012, le Mnla et ses combattants s’adonnent de manière systématique et répétitive aux viols collectifs planifiés sur jeunes filles mineures de race noire partout au nord du Mali, tuent à bout portant un enseignant désarmé à Gao pour avoir fait valoir son droit à la liberté.

    Entre avril 2012 et janvier 2013, le mouvement terroriste Ansardine en collaboration avec le Mujao et l’Aqmi, non moins terroristes, s’adonnent à des exactions multiformes sur les populations du nord du Mali (amputations des membres inférieurs et supérieurs de citoyens maliens, flagellations, lapidations, et privations diverses de liberté dont la liberté de s’habiller, de faire du sport, de s’informer sur internet ou de regarder la télévision, de fréquenter des lieux de loisirs, etc.)

    Entre le mars 2012 et le octobre 2013, Sanogo et ses compagnons de l’ex CNRDRE, s’adonnent à des exactions et crimes multiformes sur des soldats de l’armée malienne, les politiques, les journalistes, certains commerçants et certains simples citoyens de manières extrajudiciaires et sans aucun fondement juridique.

    Sur ce tableau noir du Mali des crimes de 2012 et 2013, l’ONU dans ses résolutions 2085 et 2100, exige des poursuites judiciaires pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis au sud comme au nord du Mali.

    Le 22 février 2012, une commission d’enquête nationale sur les crimes d’Aguelhoc remet son rapport d’enquête à ATT après avoir recueilli des “preuves matérielles et des témoignages”.

    Depuis le 16 janvier 2013, le procureur de la CPI avait ouvert une enquête sur les crimes de guerre commis au Mali.

    Le 8 février 2013 le parquet de Bamako avait lancé des mandats d’arrêts internationaux contre les criminels du Mnla, de l’Ansardine et du Mujao, avant que le régime IBK ne lève ces mandats.

    Donc il y a eu des crimes d’une gravité évidente, il y a des textes internationaux de l’ONU pour exiger des poursuites judiciaires contre leurs auteurs et leurs complices, il y a eu des enquêtes, et il y a eu un début de procédures judiciaires avec le lancement des mandats entre février 2013 et octobre 2013.

    En clair nous sommes en plein dans le champs d’action d’Amnesty International, en ce qui concerne Aguelhoc et ses crimes de guerre.

    Mais curieusement depuis janvier 2012, cette organisation ne fait aucune “pression”, aucun “débat” ni aucune “action” ni auprès des États qui hébergent les auteurs de ces crimes ni auprès de la CPI pour accélérer les poursuites judiciaires, comme il est d’ordinaire dans ses modes opératoires quand les droits humains sont bafoués.

    Pour les crimes contre l’humanité du Mnla avec viols collectifs répétitifs en bande organisée sur jeunes filles mineures de race noire, l’organisation n’en pipe même pas mots dans ses rapports édulcorés.

    Alors qu’elle se donne pour mission d’enquêter, de rechercher et de recouper les informations sur des violations des droits de l’homme, elle semble curieusement plus s’intéresser à ceux commis à Kati plutôt qu’à Gao, Tombouctou et Aguelhoc.

    Il y a donc forcément anguille sous roche qui nous fait valablement douter de l'”indépendance et de l’impartialité” de l’Amusement International.

    Ce qui jette le discrédit sur les actions tristement incolores, inodores et sans saveur de cette organisation cinquantenaire au Mali.

    IBK est donc dans son bon droit de ne pas recevoir ses dirigeants s’ils ne peuvent pas nous aider à faire triompher la justice chez nous.

    • Merci Kassin!

      Je pense que IBK ne doit pas se limiter à ne pas recevoir les dirigeants de Amnisty International, il doit démanteler les représentations de l’organisation au Mali et renvoyer jusqu’à ce qu’elle soit véritablement indépendante et aie du respect envers les Maliens.C’est impensable pour une organisation qui se veut défenseur des droits de l’homme de parler de la crise Malienne sans faire mention des crimes commises par les groupes armées au nord du Mali.
      Amnisty s’est contenté de faire la genèse des groupes rebelles et terroristes sans dire un seul mot sur les crimes que ces différents groupes ont commis sur les populations au nord du Mali. C’est vraiment dommage.

      • Kabako12

        “C’est impensable pour une organisation qui se veut défenseur des droits de l’homme de parler de la crise Malienne sans faire mention des crimes commises par les groupes armées au nord du Mali”

        Kabako, avant de t’enflammer, TELECHARGE le rapport d’Amnesty et LIS-LE!

        Et tu verras s’il ne mentionne pas les crimes d’Aguelhok et toutes les exactions des groupes armés du nord, mnla nommément inclus!

        • Je parle en connaissance de cause.
          C’est à peine que l’organisation parle des groupes armés encore moins les exactions qu’ils ont commis.
          A toi de lire le rapport.

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