Semaine des droits de l’homme au Mali : Amnesty appelle les autorités de la transition à mettre fin aux disparitions forcées, aux tortures, aux détentions arbitraires…

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Dans le cadre de  la semaine des droits de l’homme, tenue la semaine dernière à l’hôtel Laïco Amitié, la section malienne de Amnesty international (AI) a fait une communication sur la situation des droits de l’homme dans notre pays.  Une communication mise à profit par le Directeur de cette organisation de défense des droits humains pour dénoncer les violations flagrantes des droits de l’homme dans notre pays.

Saloum D Traoré

La communication était présentée par le Directeur de Amnesty Mali Saloum D Traoré c’était jeudi à l’hôtel Laïco Amitié.

Dans son exposé le Directeur de Amnesty a décrit un tableau sombre de la situation des droits de l’homme dans notre pays surtout en cette période de crise socio politique et sécuritaire.  A cet égard,  le conférencier a surtout regretté les  violations flagrantes  des droits de l’homme tant au nord  sous occupation des groupes armés  qu’au  sud sous contrôle gouvernemental. Ces exactions, selon lui vont des amputations, aux châtiments corporels, de la violence sexuelle, jusqu’aux exécutions extrajudiciaires et à l’enrôlement d’enfants soldats. Quant au sud du pays Amnesty décrit la situation    des droits humains en ces termes.

Après le coup d’Etat du 22 mars de nombreux responsables politiques et militaires ont été arrêtés et détenus de manière arbitraire. La liberté de la presse a été remise en cause suite à l’arrestation, l’enlèvement et les menaces dont ont fait l’objet des journalistes maliens et étrangers de la part d’individus armés, partisans présumés de la junte militaire ” a expliqué le conférencier. Il a par la même occasion dénoncé les disparitions forcées et les tortures et exécution extrajudiciaires suite au contre-coup d’état d’avril 2012.

Des dizaines de militaires ont été arrêtés et plus d’une vingtaine ont été victimes de disparition forcée ” a-t-il indiqué.

Au terme de son exposé le Directeur de Amnesty a adressé  cinq recommandations aux autorités de la transition.

“En effet, non seulement les autorités de la transition ne respectent pas pleinement les obligations qui leur incombent au terme des traités internationaux sur les droits humains mais, de plus, elles n’appliquent  pas les garanties essentielles de protection des droits humains expressément prévues par la législation nationale ” a-t-il indiqué.

C’est pourquoi, M Traoré recommande de mettre primo, un terme aux disparitions forcées et aux exécutions extrajudiciaires.

En second lieu, de mettre fin aux tortures, en troisième lieu de mettre également un terme aux détentions arbitraires. Ce n’est pas tout, car Amnesty demande aussi la réparation pour les victimes de violations des droits humains et de mettre un terme à l’impunité.

Kassoum THERA

 

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1 commentaire

  1. il faut désormais ajouter l’arrestation du premier ministre et sa démission forcée.

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