Le rapport de Haman Rights Watch, publié le 20 décembre, n’est ni plus ni moins qu’un tissu de mensonges qui incite à la haine ethnique dans le nord de notre pays. Ce chiffon de papier accuse l’armée malienne et des supposées milices pro-gouvernementales de représailles contre les combattants et des partisans ayant pris part à la conquête du Nord.
L’organisation de défense des droits de l’homme, par ce rapport haineux, invite le nouveau Premier ministre, Diango Cissocko, à mettre fin aux atteintes aux droits humains par les forces de sécurité et trouver une solution aux tensions croissantes liées à l’occupation des provinces du Nord.
Nous regrettons que ce soit à la veille d’une éventuelle offensive de l’armée malienne ou par la force de la communauté internationale que Human Rights Watch (HRW) se fend d’un rapport pour dénoncer les atteintes aux droits de l’homme dans notre pays depuis le déclenchement de la rébellion, le 17 janvier 2012. Et avec le soutien des médias de la haine, ce document a connu un impressionnant battage médiatique.
Pour ceux qui connaissent le rôle que les organisations de défense des droits de l’homme ont joué en Afrique pour opposer les paisibles populations d’un même pays, il n’est guère surprenant que HRW s’active pour que les Maliens s’entredéchirent. On se rappelle qu’elles ont attisé la haine au Rwanda, avec un bilan de plus de 800 000 morts et disparus.
Or, malgré cette occupation des trois régions du nord et les pires exactions que subissent les populations de cette partie de notre pays, les Maliens sont convaincus que leur destin reste commun. Pour preuve, les Touaregs et Arables, au nom desquels HRW défend leur cause, vivent en parfaite harmonie avec les autres populations du Sud et assurent présentent les plus hautes charges au niveau de l’administration publique et des forces de défense et de sécurité.
Dans son rapport, l’organisation de défense des droits de l’homme omet sciemment les actes de barbarie qui ont consisté à égorger des prisonniers de guerre, à éventer des militaires à Aguel Hoc lors de l’offensive des rebelles qu’il soutient contre vent et marées. Après l’occupation, les mêmes scènes de cruauté ont continué sous l’œil complice de HRW allant des amputations, aux lapidations en passant par des flagellations.
Les témoignages, sans nul doute dangereux, rapportés par HWR ne sont que des germes d’un génocide qu’il tente d’inculquer dans la tête des Maliens. Ce passage du rapport est édifiant : «Des milices pro-gouvernementales et des groupes de jeunes appartenant à des ethnies alliées ont préparé des listes de personnes dans le Nord qui seraient visées par des représailles une fois que les forces du gouvernement auront repris le contrôle, ont indiqué à Human Rights Watch des personnes ayant participé à la préparation de ces listes. Les personnes répertoriées incluraient des combattants et des partisans de factions qui ont pris part à la conquête du Nord, ainsi que leurs collaborateurs».
Et pour donner un crédit qui n’en est pas un, il donne la parole à un aîné songhaï ayant eu connaissance des listes de représailles : «Les milices comme les résidents locaux ont fait des listes de ceux qui devront payer… Qu’il s’agisse de rebelles, d’islamistes, de trafiquants de drogue ou de ceux qui ont profité personnellement de la souffrance des résidents, ils sont dessus.»
Que Human Rights Rights ne s’inquiète pas. Ceux qui ont pris des armes contre leur propre pays, commettant des actes de haute trahison, violant les droits de l’homme, perpétuant des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre doivent en toute logique répondre de leur forfaiture devant les juridictions compétentes de notre pays, sinon internationales.
Yoro SOW
Ceux qui tuer et violer les Maliens et les Maliennes seront puni d’une manière ou d’une autre. Personne ne peut arreter ça.
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