Rapport d’Amnesty international sur les condamnations de mort : Une nette diminution de la pratique constatée

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Cette rencontre avec les hommes de médias était présidée par le Coordinateur d’Amnesty international, Mohamed Elbéchir Singaré. Il avait à ses côtés la présidente d’Amnesty international, Mme Keïta Mariam Touré et le Directeur d’Amnesty international, Saloum Traoré.

Pour le conférencier, Mohamed Elbéchir Singaré, le monde continue de progresser vers l’abolition de la peine de mort. Il a indiqué que de nombreuses personnalités politiques et judiciaires dans plusieurs pays qui appliquent encore ce châtiment sont parvenues à la conclusion  que celui-ci n’a pas les effets escomptés et plaident maintenant en faveur de son abolition.

Seul un pays sur  10 ont procédé à des exécutions durant 2012 “, a précisé le Coordinateur de l’organisation.

Au Mali, il y a eu des condamnations mais transformées en condamnation à réclusion à perpétuité. Les Etats-Unis et la Belarus sont les seuls membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe sur 56 à avoir procédé à des exécutions.

Cinq des 54 Etats membres de l’Union africaine ont de façon certaine exécuté des condamnés. Il s’agit du Botswana, de la Gambie, de la Somalie, du Soudan et du Soudan du Sud. Parmi les Etats membres de cette organisation, 37 sont abolitionnistes en droit ou en pratique. Sept des 21 Etats membres de la Ligue arabe ont procédé à des exécutions confirmées (l’Arabie Saoudite, l’Autorité Palestinienne, les Emirats arabes unis, l’Irak, la Somalie, le Soudan et le Yémen. Cinq des 54 Etats membres du Commonwealth ont de façon certaine exécuté des condamnés (Bangladesh, Botswana, Gambie, Inde et Pakistan).

Le Japon et les Etats-Unis sont les seuls pays du G8 à avoir procédé à des exécutions. Sur les 193 Etats membres des Nations-Unies, 174 n’ont procédé à aucune exécution en 2012. Dans certains pays en crise comme la Syrie, il est difficile de savoir si des exécutions ont eu lieu.

                            Falé COULIBALY

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