Protection du droit des enfants : Les journalistes à l’école du BNCE Mali

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Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme enfance sans barreau, le bureau national catholique pour l’enfance (Bnce-Mali) a organisé le mercredi 28 mai 2014 à son siège à Faladiè, une journée d’échange avec les hommes et femmes de médias. L’objectif de cette journée était d’amener les journalistes à veiller sur la protection des droits des enfants.

 

 

Au cours de cette journée d’échange, le juriste Moussa Bagayoko, chargé de programme enfance sans barreau du bureau national catholique pour l’enfance (Bnce-Mali) a fait trois présentations qui sont entre autre : la Charte des professionnels des medias pour le respect des droits de l’enfant au Mali, les approches du Bnce-Mali en matière de justice pour mineurs et la Parentalité positive. Pendant la première présentation, Moussa Bagayoko a fait savoir que l’article 1 de la charte stipule que les professionnels des médias œuvrent au respect  et à la protection des droits de l’enfant et traitent les informations qui s’y rapportent avec soin extrême. « Toute production constituant une incitation ou un encouragement de l’enfant à s’adonner à une activité sexuelle, à la pornographie et  à la prostitution  doit être proscrite », a-t-il dit. A la deuxième présentation, il a souligné qu’un enfant est en conflit avec la loi lorsqu’il a commis ou a été accusé d’avoir commis  une infraction. Pour lui, actuellement, l’Etat éprouve des difficultés à mettre en œuvre cette justice protectrice des droits de l’enfant en conflit avec la loi. Il a indiqué que leur bureau intervient dans tous les volets dont l’assistance et la protection des enfants. « L’Etat doit trouver des moyens pour séparer les enfants et les majeurs dans les prisons et commissariats. L’enfant doit passer au maximum 30 heures en garde à vue », a dit le chargé de programme. Et concernant la 3ème présentation, le juriste Moussa Bagayoko a rappelé que la parentalité positive n’est visible que de prendre son rôle de parent au sérieux, d’adopter un style d’éducation centré sur le bien-être de l’enfant et d’instaurer une relation saine avec son enfant. L’objectif général de la parentalité positive est la restauration des enfants en contact avec la loi. A l’en croire, l’un des rôles des parents est d’assurer à l’enfant un milieu sûr et d’apprentissage positif.

Aguibou Sogodogo

 

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