A la cité des enfants, dans le département de la Direction Nationale de l’enfance dirigée par Boulkassoume Cissé, s’occupe des enfants défavorisés, des cas de besoin médical, les ONG constituant le guide de référence pour la protection des enfants en situation difficile et la procédure pour la prise en charge des enfants victimes de violence, l’exploitation entre autres. Son but est d’accueillir les enfants et les diriger vers l’ONG.
Les partenaires tel que Samu social, travaillent avec la Direction Nationale de l’enfance pour le soin des enfants avec l’aide des fonctionnaires et contractuels de l’Etat inscrit à l’INPS pour aider les enfants.
Dans le bureau national catholique des enfants, principalement les filles, chez Moussa Bayoko, les jeunes filles en situation de détresse, victimes de grossesse non souhaitée, sont logées, nourries, soignées en accord de partenariat avec l’ONG Mayant. Cette ONG sensibilise les filles pour se protéger contre le VIH et autres maladies infectieuses. Des fois, pour certains malaises, elles se rendent à la clinique.
L’hôpital fait des demi-tarifs pour l’ONG, les filles enceintes dès leur accouchement. L’ONG recherche la famille de la jeune fille avec sa photo d’identité. Souvent certains parents acceptent d’accueillir la fille, d’autres non. Les filles non acceptées veulent toutes travailler, c’est ainsi que certaines deviennent vendeuses, d’autres sont employées par l’APAF.
Toujours au BNCE, selon Mme Boianga Anna, le centre met en confiance ces jeunes filles en leur offrant des brosses à dent, savon et autres, pour qu’elles soient contentes et de savoir qu’elles sont dans les bonnes mains. Elles font des travaux ménagers à tour de rôle. En dehors de tout cela, il y a 2 heures d’alphabétisation fait en Bambanan et en français sauf le vendredi, réservé pour la couture. Aussi, tous les jours sauf le Mardi, les filles apprennent la broderie, broderie à la main, l’art culinaire (l’économie famille), recette familiale et la pâtisserie dans son ensemble, etc.
Il existe aussi la sensibilisation au planning familial. De ce fait, ces filles ne dorment pas seules, elles sont toujours accompagnées d’une mère éducative pour la causerie de sensibilisation et le massage du bébé. La plupart d’entre elles viennent de la brousse. Après la médiation chez les parents par des chefs de village, les parents qui ont accepté leurs filles à bras ouvert, constatent qu’elles sont toujours accompagnées par le centre. Les filles font le choix du métier. Par exemple : Pour la machine à coudre, l’ONG paye intégralement. C’est ainsi que certaines acceptent de s’associer avec le couturier de leur village. Elles sont toujours en contact avec leurs collègues de travail qui sont en brousse, motif de savoir elles sont dans les bonnes mains.
Au Caritas Mali, chez Félix Toumany Kangama, les enfants sont référés au centre en cas de maladie, souvent dans les hôpitaux publics en ce qui concerne les enfants de la rue. Les enfants sont libres de rester jour et nuit au centre, car il n y a aucun don pour la nourriture. Le centre paye l’ordonnance de ces enfants. Les touristes font des dons à cause de la crise, mais pas de l’aide. Le programme action enfant de tous de l’ONG Caritas de Bamako a ouvert des centres et des foyers d’hébergement entre 1993 et 2005 à Lafiabougou pour les filles et les grands garçons à Moribabougou.
Il faut signaler qu’à Ségou, il y a un centre et un foyer d’hébergement mais uniquement pour les garçons.
Au niveau du centre ‘’Samu social’’, selon Alou Coulibaly, créé en 2001, intervient auprès des enfants qui sont en difficulté avec leur famille et aide médicale, prises en charge psycho-sociale par une équipe médicale plus la nourriture surtout si l’enfant est hospitalisé. Les maladies fréquentes chez les enfants de la rue sont : les affections cutanées (plaie), le paludisme. L’enfant est ensuite dirigé dans le centre d’hébergement à Kanuya, les filles et les garçons à kalabancoro. Il y a aussi des pathologies chroniques occasionnant des suivis à long terme. L’enfant doit être dans une famille d’accueil obligatoirement, soit sa propre famille ou un centre d’hébergement. Le traitement commence et nécessite un suivi régulier.
Après, il y a le retour de l’enfant au cabinet pour le reste du pansement. La sensibilisation fait aux enfants à se protéger contre les infections sexuellement transmissibles telles que le VIH et la proposition du test volontaire. Samu social accompagne l’enfant pour prendre le résultat, en cas de maladies, il l’aide à faire le suivi médical et pour les séro –négatives, toujours par la sensibilisation.
Les enfants disent qu’ils sont dans des bonnes mains, mais il existe quelques difficultés. Pendant les fêtes de Ramadan et Tabaski, ils ont besoin des habits des chaussures, etc…
Aminata Kamissoko