Le réseau des journalistes en SDR dans le cadre de la défense des droits humains, en partenariat avec Amnesty- international Mali, a initié un atelier de formation des hommes de médias sur les violations des droits humains et spécifiquement les techniques de la SDR (surveillance- Documentation et rapportage). Cet atelier fait suite à la formation des journalistes en novembre 2014 par Amnesty International. En effet, pendant deux semaines, les hommes de médias avaient été formés sur les violations des droits humains. Une session qui avait alors débouché sur la mise en place de certaines recommandations. Et cet atelier est le fruit de l’une de ses recommandations. Le président d’Amnesty –Mali, Salif Traoré, lors de la cérémonie d’ouverture, a rappelé l’éminent rôle que jouent des journalistes dans la défense des droits humains. Dans ses propos, il est revenu sur la genèse des droits humains qui sont à l’origine de la création d’un homme de média, membre fondateur de Amnesty. A ses dires pour de meilleures applications des droits humains, il est essentiel que les hommes de médias s’approprient de la question et des méthodes et techniques orientant les droits humains. Quant aux formateurs, membres dudit réseau, Yaya Coulibaly de la Radio- Nassira-Oulé et Khadydiatou Sanogo du journal le Républicain, ils ont invité leurs confrères à s’engager dans la défense des droits humains. Le directeur de la Radio Nassira-Oulé, Yaya Coulibaly, a éclairé les lanternes de ses confrères sur la différence entre les violations, atteintes des droits humains et les infractions. Lors de son exposé, Mme Sanogo a définit la SDR, c’est-à-dire les composantes de la surveillance, de la documentation et du rapportage. Selon les formateurs, les hommes de médias traitent au quotidien dans l’exercice de leur profession des questions de droits humains. Aussi il est important qu’ils soient mieux outillés pour la défense du respect des droits humains.
Khadydiatou Sanogo