Le bureau du Secrétariat National de l’Amnesty International au Mali a organisé le jeudi 27 mars 2014 à son siège, une conférence de presse pour présenter le rapport sur la situation de la peine de mort dans le monde. La cérémonie était placée sous la présidence de Mme Keita Mariam Touré, présidente de l’Amnesty au Mali et en présence des membres du bureau.
Malgré les sensibilisations pour abolir la peine de mort dans le monde, malheureusement, certains pays continuent toujours à l’appliquer avec des méthodes telles que la décapitation, l’électrocution, le peloton d’exécution, la pendaison et l’injection létale. Apres avoir remercié les invités pour leurs présence, la présidente Mme Keita Mariam Touré a expliqué, dans sa déclaration, que la peine de mort en 2013 concerne un petit nombre de pays qui sont à l’origine d’une augmentation mondiale d’exécution. Elle a souligné qu’à la connaissance de l’Amnesty international au moins 778 exécutions ont eu lieu en 2013, contre 682 en 2012 sans compté la chine. Avant d’ajouter que ces exécutions se sont produites dans 22 pays.
Selon elle, l’Iran et l’Irak sont à l’origine d’une forte augmentation du nombre d’exécutions dans le monde en 2013 soit une augmentation de 15%. Ainsi, elle fera savoir que le nombre d’exécutions en Iran est au moins 369 et en Irak 169. Ces chiffres placent respectivement ces deux pays en deuxième et troisième position sur la liste des Etats unis derrière la chine. Elle a précisé que le nombre des exécutions en Chine est tenu secret, mais qu’Amnesty international est convaincu qu’il s’élève à plusieurs milliers chaque année. Parlant de l’exécution en Afrique dans le rapport, elle a déclaré que pour l’Afrique subsaharienne, seuls cinq pays ont exécuté des prisonniers. Il s’agit de Botswana, le Nigeria, la Somalie, le Soudan et Soudan du Sud.
Tout en précisant que le Nigeria, la Somalie et le soudan ont été responsables de 90% des exécutions dans la région. Concernant les Amériques, les Etats Unis ont été le seul pays à procéder à des exécutions dans la région en 2013 dont 39 contre 43 en 2012. L’Etat de Texas a été à lui seul responsable de 41% de ces exécutions. Pour l’Asie, la présidente dira qu’en 2013, les exécutions ont repris en Indonésie et au Viêt-Nam. En Europe et Asie centrale, depuis 2009, personne n’a été exécuté dans cette région. Le seul pays qui a encore recours à la peine de mort est le Belarus, mais il n’a procédé à aucune exécution en 2013. Il y a 20 ans 37 pays appliquant activement la peine de mort et en 2013 ils étaient au nombre de 22.
Pour conclure, la présidente du bureau national est revenue sur la situation du Mali concernant l’abolition de la peine de mort. « Le gouvernement malien n’a pas encore aboli la peine de mort », a-t-elle dit. Elle dira que la position de l’Amnesty est claire : «on demande l’abolition de la peine de mort. La situation reste toujours la même, nous allons continuer a plaidé », a-t-elle déclaré. Toute fois, elle a précise que depuis 1981 le Mali n’a pas exécuté de prisonnier.
Ousmane Baba Dramé
Vive la peine de mort. Il est temps que Nous Commencons a la reappliquer sur des bases bien fondées sans erreur ni bavure judiciaire. Je suis et supporte et supporterai tounours la peine Capitale selon mes raisons biensur comme dans les cas de viol, d’incestes de pedophilie, de meurtre d’innocents par des bandits, des detournements de fonds publics, des crimes soit disant d’honneur et plus et autres de la sorte. Mais pas des contre des personnes qui sd revoltent contre des regimes dictatoriaux pendant des manifestations et des caricatures religieuses, des facons d’expressions politiques et autres bien. Quand quelqu’un tue intentionnellement alors il doit être tué aussi.
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