Le vendredi 6 décembre dernier, Amnesty International Mali a organisé une conférence de presse. Objectif : informer les hommes de médias sur le Marathon de lettres 2013, dont la première campagne «Ecrire pour les droits d’Amnesty» a été menée en Pologne, il y a 11 ans. Selon les responsables d’Amnesty International -Mali, cela aurait permis à plusieurs personnes illégalement détenues à travers le monde, de recouvrer la liberté.
Le modérateur du jour, Yaya Coulibaly dit Yascoul, après lecture du programme a donné la parole à Mme Keïta Mariam Touré, présidente d’Amnesty International-Mali. Cette dernière s’est dite très heureuse de se retrouver en face des journalistes. «Amnesty International est un grand réseau qui parle de la même chose, au même moment et à travers le monde entier», a-t-elle laissé entendre. Après elle, la Coordinatrice des actions d’urgence, Maïmouna Dioncounda Dembélé a déclaré que le Marathon des lettres est une campagne mondiale qui a lieu chaque année. L’édition 2013 s’étendra du 6 au 17 décembre.
«Dans 80 pays, des gens vont se mobiliser en faveur de 12 personnes et des communautés victimes d’atteintes aux droits humains. Ils nommeront et couvriront de honte les gouvernements coupables et leur adresseront des appels spécifiques en soutien aux personnes victimes de la répression étatique. Amnesty International prévoit plus de deux millions de lettres, fax, courriels, tweets et SMS qui seront envoyés pendant cette campagne», a déclaré Mme Dembélé. Amnesty International demande la remise en liberté de cinq prisonniers d’opinions dans cinq pays, dont le journaliste éthiopien Eskinder Nega qui est en prison depuis 2008…
Les 12 cas, de tous les continents, couvrent une large palette de situations diverses relatives aux droits humains. En guise de conclusion, la présidente d’Amnesty International-Mali a invité tout le monde a signé des pétitions.
KANTAO Drissa