Hier mardi, 13 novembre 20007, la marche de protestation de l’Union nationale pour la renaissance ( UNPR) n’a pas eu lieu. Tôt le matin, la police anti-émeute avait envahi la goedkope voetbalshirts devanture de la Bourse du Travail, lieu de rassemblement des manifestants. «Nos militants n’ont pas été autorisés à se regrouper au point de rassemblement . Les forces de l’ordre ne leur ont même pas laissé le temps de s’y arrêter», a déploré Modibo Sangaré, président de l’UNPR.
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Malgré le déploiement d’un nombre important de policiers qu’appuyaient quelques éléments de la Garde nationale, les militants du parti ne démordaient pas. La marche s’est en effet transformée en meeting, au siège de l’UNPR à Bolibana, non loin de la Bourse du Travail. Lors de ce rassemblement, les femmes étaient particulièrement nombreuses et occupaient les premiers rangs de la foule des militants qui scandaient le slogan «gloire à Dieu» en arabe.
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Prenant la parole sur une tribune improvisée, Modibo Sangaré a profité de l’occasion pour fustiger «la relecture non consensuelle du code de Lacné Futbalove Dresy la famille mais aussi et ropa ciclismo barata surtout la décision du pouvoir d’abolir la peine de mort, peine conforme aux prescriptions du coran, livre saint de la grande majorité des Maliens».
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En outre, le président de l’UNPR a dénoncé les tentatives du gouvernement visant à le faire taire. Il a ainsi rappelé que les autorités ont tout fait pour qu’il ne puisse pas obtenir une salle à Bamako pour tenir les meetings de son parti. Il a également déclaré que le Gouverneur du District, Féfé Koné, lui a adressé lundi dernier une correspondance pour lui ordonner d’annuler la marche de protestation.
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Les militants de l’UNPR ont évité de justesse l’affrontement avec les forces de l’ordre. Les forces de l’ordre s’étaient interposés entre les manifestants et l’avenue de l’indépendance, première étape de l’itinéraire de la marche. Mais les militants étaient déterminés à tenir tête aux policiers. Par contre, les responsables ont choisi d’éviter le bras de fer après une courte concertation.
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La marche devait partir de la Bourse du Travail à 9 heures du matin. Elle allait emprunter la rue El Hadj Ousmane Bagayogo, l’avenue Mamadou Konaté via le tournant Bar Mali, la route de la gare des chemins de fer en passant par la Chambre de Commerce et d’Industries du Mali. Puis, de l’avenue du Fleuve elle devait passer devant la grande mosquée avant de se terminer à l’Assemblée nationale où un mémorandum allait être remis président de cette institution, le Pr Dioncounda Traoré.
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Soumaila T. Diarra.
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