Maison centrale d’arrêt du Mali : Le droit des détenus devient une réalité

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L’arrivée du commandant Abdoulaye Idrissa Maïga à la tête de la Maison Centrale d’Arrêt (MCA)  donne un ouf de soulagement aux milliers de détenus de la prison centrale de Bamako-Coura. Le Mali s’approche désormais aux normes internationales en matière des droits des prisonniers.

 

 

« Rendre à César ce qui est à César » cette assertion sied bien avec la nomination du seul commandant des surveillants de prison au poste de régisseur de la Maison Centrale d’Arrêt, Abdoulaye Idrissa Maïga. Il est détenteur d’un DEA en droit pénal et d’un DESS en science pénitentiaire obtenus à l’Université Panthéon Paris II et doctorant en droit. C’est 2009 qu’il atterrit à Tombouctou comme directeur régional de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée. Il y passa trois ans avant de rejoindre le même poste cette fois-ci à Mopti. Avec le départ en retraite du lieutenant-colonel de la gendarmerie Mamourou Doumbia en décembre 2013, le choix du ministre la justice Bathily et le directeur national de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée Azer Kamaté est tombé sur le commandant des surveillants de prison Abdoulaye Idrissa Maïga au poste de régisseur de la MCA. Le commandant Maïga qui a pris fonction le 24 janvier 2014 dit se battre pour l’amélioration des conditions de vie des détenus.

 

 

Des rénovations de taille 

Les pensionnaires de la MCA ne vont plus jamais souffrir des odeurs nauséabondes dégagées par les eaux de ruissellement et les toilettes en état de délabrement total. Grâce à l’engagement du Commandant Maïga et des responsables de la DNAPES, avec l’appui financier du Comité international de la Croix-Rouge, toutes les toilettes de la MCA ont été refaites avec des matériaux sanitaires les plus modernes. Ce n’est pas tout, les travaux de Biogaz financé par l’ONU-Habitat via la DNACPN qui avaient connu des moments de turbulence viennent de redémarrer. « Ce projet dotera la prison centrale d’une cuisine moderne qui n’aura plus besoin de mettre 600 000 FCFA dans le bois par mois dans la préparation des repas des détenus » s’est réjoui le Lieutenant Lassina Goïta, contrôleur des services pénitentiaires, point focal du projet Biogaz.

 

 

Aussi, le commandant Abdoulaye Idrissa Maïga vient de repeindre l’infirmerie de la prison et ses bureaux sur financement de la Minusma.

Vu tous ces efforts fournis par le régisseur Maïga en si peu de temps, les partenaires de la MCA n’hésiteront plus à augmenter les fonds alloués à la prison pour la prise en charge des détenus.

Plein succès au commandant régisseur Abdoulaye Idrissa Maïga.

Bassidiki Touré

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2 COMMENTAIRES

  1. c’est fo et tres fo, l’homme n’a jamais eu un DEA ou p[retentieu doctorat. un DEA peut etre toujours verifier avec les coordonnees du diplome , reference et numero de seri avec l’annee d’opbtention. cesser de nous dire des BLABLA, pardon tiai
    Demande lui de te montrer son diplome, tu verras qu’il se panique tout d’un coup.

  2. il est tres dangereux que les journaliste fasssent des cado de promotion a des pretentieux de titre de doctorat ou de specialiste a Paris universite Pantheon. C’est faux et archifo,demander lui de vous montrer son doctorat avec les reference exacte du diplome et controler le via internet, par correspondance ou par poste, le resultat est sans appel, vous trouverrez que c’est un cheque sans provusion. donc je conseille aux journaliste a vous raviser.

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