Initié par le ministère de la justice et ses partenaires dont le système des Nations Unies, le programme conjoint pour la promotion des droits de l’homme au Mali a été lancé mardi dernier 21 février à l’Hôtel Laïco Amitié de Bamako. C’était en présence de M. Marafa Traoré, ministre de la jeunesse, garde des sceaux.
Le dit programme budgétisé à 5. 540.000 de dollars pour une durée de quatre ans, est troisième du genre au Mali. Il vise dans sa spécificité à consolider les résultats atteints par le gouvernement du Mali en matière de promotion des droits de l’homme. En clair, il s’agit des résultats atteints lors des deux précédents programmes que sont en l’occurrence le Programme d’Appui à la Promotion et à la Protection des Droits de l’Hommes (APPDH 2004-2008) et le Programme Conjoint des Nations Unies d’Appui à la Promotion des Droits Humains et Genre (PCDHG). Tous les deux, ont participé au renforcement des capacités d’acteurs publics et privés dans le domaine de la promotion des droits de l’Homme au Mali.
C’est à travers un sketch au cours de ladite cérémonie, qu’a été retracée la nécessité du droit à l’éducation et les inconvénients du mariage précoce. Notamment le droit à la scolarisation chez la jeune fille, non seulement pour qu’elle puisse décrocher un poste gouvernemental, mais aussi pour lui faciliter les tâches conjugales.
Occasion pour le ministre Marafa Traoré de remercier au nom du gouvernement du Mali l’ensemble des partenaires techniques et financiers. De même, il a tenu à les rassurer de l’accompagnement et de la disponibilité des départements ministériels impliqués dans la mise en œuvre de ce nouveau programme. Par la suite il a interpellé les autres Agences du Système des Nations Unies et autres partenaires du Mali à s’introduire dans le Programme à travers un appui financier suffisant pouvant lui permettre de compléter son budget.
Sur les 5.540.000 dollars budget total du programme, «3. 040.000 dollars sont mobilisés auprès de cinq Agences du Système des Nations Unies dont le PNUD, l’UNESCO, l’UNFPA, l’ONU FEMMES et le Haut Commissariat aux droits de l’Homme. C’est dire que le Programme est lancé avec un gap budgétaire de 2. 500. 000 de dollars qui restent à mobiliser. D’où l’interpellation d’autres partenaires techniques et financiers.
Djibi
le Mali est sur la liste des pays les plus mauvais gouvernes du monde…
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