Les dirigeants africains ont longtemps été complice d’une justice partiale d’une cour dite internationale qui traîne et humilie les personnalités africaines. Après plus de deux décennies, les leaders africains semblent avoir pris conscience de leurs erreurs.
La question de la CPI a fait couler beaucoup d’encres sur le continent africain. Une cour créée officiellement en 2002 pour juger les cas de génocide, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ou des crimes d’agressions et cela sans discrimination de races ni de personnes, est devenue aujourd’hui un instrument contre les faibles. Les africains y battent le record. Depuis sa création, la prison cinq étoiles de la planète n’a accueilli que des chefs d’Etats et personnalités africains et la plupart, pour crime contre l’humanité. L’Africain n’a certes crée ni le canon, ni la poudre mais c’est lui le chef des crimes internationaux qu’il faut corriger, dresser, socialisé loin, très loin de chez lui. Au début, les dirigeants africains, puisse qu’il faut le reconnaitre, s’en ont servi pour des règlements de comptes. Une sorte de justice des vainqueurs ou encore un moyen de se débarrasser d’une personne qui gène. Aujourd’hui, avec le temps, ils commencent à comprendre que la CPI est l’incarnation de la colonisation, chose humiliante pour tout Etat dit souverain. La grogne monte et certains pays comme le Kenya menaçaient déjà de quitter la cours. De plus en plus des voix de lèvent parmi plusieurs pays d’Afrique pour dénoncer les agissements de la CPI ce qui laisse comprendre que les Etats africains commencent en avoir assez d’être traités comme des sous hommes. Alors faut-il comprendre par là une prise de conscience ? L’affirmatif serait un ton d’espoir pour tout un continent blessé dans son amour propre. Cependant l’occident continue à jouer le moralisateur en essayant vaille que vaille de convaincre les leaders africains que le retrait des pays africains de la CPI serait une grosse erreur pour le continent. Comme pour dire que l’Africain ne peut rien sans ses « partenaires » européens. Ils semblent certainement ignorés que la plupart des crimes contre l’humanité sont commis par eux les « civilisés ». Plus de mille et une personnes ont dénoncé l’attaque de Georges Bush contre l’Irak en 2002. Il y a 14 ans jour pour jour disparaissait le « dictateur » Sadam, 14 ans jour pour jour meurent des milliers d’irakiens, le roi Bush pardon ! L’ancien président américain circule en toute liberté. Un certain Sarkozy à aider à assassiner le dirigeant libyen et massacrer des innocents libyens. Les résultats de ses actions belliqueuses sont encore visibles en Libye et dans la sous région. Jusqu’à ce jour aucun mandat n’est lancé contre le tout puissant Sarkozy. Depuis ans croupis derrière les barrots de la CPI l’ancien président ivoirien Koudou Laurent et plus tard son ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé dont les procès ont débuté depuis le 28 janvier 2016. Ils sont accusés pour crime contre l’humanité. Un procès de plus en plus décrié par beaucoup d’observateurs au vu de nombreuses irrégularités qui entourent ce procès. Là encore la France qui a aidé à bombardé le palais présidentiel ivoirien et causé la mort de nombreux ivoiriens en arment la rébellion, n’est toujours pas inquiété et mieux est présenté comme un sauveur.
A.SAGARA