La Plate Forme des Droits Economiques, Sociaux et Culturels du Mali (DESC du Mali), la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) et Amnesty international, ont organisé une conférence de presse pour dénoncer la lenteur et le manque de volonté politique du gouvernement du Mali à faire le saut de la ratification après avoir été parmi les tous premiers signataires du protocole facultatif/PIDESC, dès le 24 septembre 2009. La conférence a eu lieu au centre Awa Keita, le 19 juillet 2013.
Les différentes composantes des organisations des droits de l’homme à savoir la Plate –Forme du Mali, représentée par son coordinateur Madani Koumaré, la CNDH-Mali, représentée par sa Présidente, Me Kadia Coulibaly, Amnesty International, représenté par Mme Keita Mariam, ont fait un communiqué conjoint pour appeler le gouvernement à faire le saut de la ratification concernant les droits Economiques, sociaux et culturels. Selon les conférenciers 160 états à travers le monde sont parties au PIDESC. Cet instrument ont-ils fait savoir représente le cadre juridique principal, au niveau international, pour la protection et la promotion des droits économiques, sociaux et culturels qui incluent notamment les droits au travail, à la santé, à l’éducation, à l’alimentation, à l’eau, à l’assainissement, au logement adéquat, à la sécurité sociale et de pouvoir participer à la vie culturelle. Ainsi tous les Etats parties au PIDESC ont l’obligation au titre du droit international de respecter, protéger et mettre en œuvre ces droits pour tous, sans discrimination. Les conférenciers ont indiqué que l’adoption du Protocole Facultatif se rapportant au PIDESC constitue une avancée importante dans la volonté de la communauté internationale de faire des Droits Economiques, Sociaux et Culturels, une réalité effective pour les populations, tout en renforçant leur justiciable. Ils ont énuméré certains faits non moins importants qui ont montré qu’il ya véritablement le manque de volonté politique du gouvernement malien à agir positivement pour la ratification d’un tel Protocole. Ces faits remontent du jury d’honneur de l’EID 2011, dont les recommandations devraient être exécutoires n’ont pas été suivies d’effet. Aussi, la première session 2013 de l’Examen Périodique Universelle du comité des droits de l’homme des Nations Unies avait recommandé au gouvernement malien la ratification du Protocole. Malgré que le haut Commissariat aux Droits de l’Homme des Nations Unies ait proposé son accompagnement au gouvernement Malien, notre gouvernement continu à trainer le pas pour s’acquitter des Droits qui appartiennent à nos populations ont dit les conférenciers. Ces organisations des Droits de l’Homme sont en tout cas décidées à se battre pour la ratification de ce protocole pour l’intérêt de la population.
Fakara FAINKE.