L’Unicef, en partenariat avec le ministère de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, a organisé du 4 au 6 à Koulikoro un atelier de production sur les droits de l’enfant et la communication en situation d’urgence à l’intention d’une vingtaine de journalistes de la presse écrite. Il a permis aux participants une meilleure compréhension sur les droits de l’enfant et la gestion d’un plan d’urgence.
Du 4 au 6 décembre 2014, la salle de conférences du centre Marie Delhez à Koulikoro a abrité un atelier de production autour de la thématique des droits de l’enfant, la réponse à l’urgence humanitaire sans oublier les bonnes pratiques et les interventions efficaces de prévention de la maladie à virus Ebola. La cérémonie d’ouverture était présidée par le gouvernement de la région de Koulikoro, Allaye Tessougué. A ses côtés, Ismaël Maïga, représentant l’Unicef.
Dans un rapport, plus de 600 viols qui ont été commis pendant la crise de 2012 au Nord. Seulement 96 dossiers ont pu être déposés à la justice. Les violences basées sur le genre (VBG) s’étaient invitées également au débat à travers la violation des filles, victimes de viol à longueur de la journée. Les types de viol, à savoir les agressions sexuelles, agressions physiques, ont été expliqués aux hommes de médias.
Il a également noté les accords de coopération entre notre pays et les pays limitrophes pour freiner le trafic des enfants.
Actualité oblige, l’hygiène en milieu scolaire liée à la problématique d’Ebola était également sur la table de formation. Le rôle des médias dans la prévention de la maladie à virus Ebola, fonction d’alerte et communication en temps de crise, et la gestion des rumeurs, ont été largement. Cette formation a été précédée par des reportages sur les différentes thématiques et qui a fait l’objet d’un journal, intitulé “Regards des enfants”.
Ousmane Daou