Droits humains en période de conflit : Les jeunes sensibilisés sur leurs violations

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La célébration du 26 mars 2013 a été marquée, le mardi dernier, à la Pyramide du souvenir par une conférence-débat dont le thème est “Rôle de la jeunesse dans le respect des droits humains en période de conflit armé”.

A l’ouverture de cette conférence, en présence de la Directrice de la Pyramide du Souvenir, Mme Aissata Maïga, le ministre de la Culture, Bruno Maïga, a indiqué que l’on se souviendra encore très longtemps des nombreux cas de violations des droits humains, comme si tous les hommes ne naissaient plus libres et égaux en droit, comme si jouir de sa liberté et des droits humains était l’apanage des forts au détriment des faibles. ” Chaque citoyen a et aura un rôle à jouer pour le respect des droits humains surtout quand le droit des citoyens paisibles est foulé aux pieds par des bandits en armes dictant leurs lois et pensées au reste de la population “, a-t-il souligné. Le ministre a insisté sur la pertinence du thème et exprimé le souhait de voir la Pyramide du Souvenir concevoir un programme de formation citoyenne de la jeunesse sur des thèmes similaires.

C’est le modérateur de la rencontre, Saloum Dédeou Traoré (Amnesty international-Mali) qui a introduit la jeune conférencière, Maïmouna Dioncounda Dembélé d’Amnesty international. Elle a présenté défini les droits humains comme étant des droits naturels inaliénables de tout être humain. Ils sont caractérisés par leur universalité, leur inhérence, leur indivisibilité ou leur interdépendance. Quelques exemples de ces droits sont le droit à la vie (article 3 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels), le droit à l’éducation, à être soigné, à aller et à venir, etc. ces droits sont aussi protégés et garantis par plusieurs instruments juridiques internationaux comme la Déclaration universelle des droits de l’Homme des Nations unies, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

Et la conférencière d’expliquer aux participants, la plupart étant des jeunes étudiants, les cas de violation de ces droits surtout en période de conflit. “ La guerre aussi a des règles. On parle de Droit international humanitaire qui impose l’obligation de respecter la vie des populations civiles, des prisonniers de guerre, des femmes et des enfants, de respecter les lieux de soins, de culten d’éducation etc “, a expliqué Mlle Dembélé. Les violations des droits humains sont souvent l’oeuvre desagents de l’Etat, des fonctionnaires.

Bruno D. SEGBEDJI

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