Droits humains : Echanges sans tabou entre le MDHRE et les ODH

2

Le ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat (MDHRE) a rencontré ce 17 avril, les organisations des défenses des droits de l’Homme sur les défis des droits de l’Homme au Mali.

 Le ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, Me Kassoum Tapo, a invité mercredi les organisations de défense des droits humains à plus de responsabilité dans l’accomplissement de leur mission. Il a affirmé son engagement à lutter contre toute forme de violation au Mali.

“C’est trop facile de critiquer et c’est beaucoup plus difficile de partager les responsabilités. Je veux que vous soyez autant que moi responsables du respect scrupuleux des droits de l’Homme. Quand vous dénoncer quelque chose, il faut essayer de donner des pistes de solutions pour que cela n’arrive plus. C’est avec cet esprit que je veux travailler avec vous”, a-t-il révélé.

Les organisations de défense des droits de l’Homme ont non seulement apprécié la création d’un département pour les droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, mais aussi l’idée de cette concertation. La rencontre a été une occasion pour les organisations en charge de la problématique d’évoquer certaines préoccupations auxquelles elles font face.

“Je pense que c’est une bonne chose cette rencontre. Elle nous a permis de remonter certaines préoccupations. Les droits de l’Homme sont confrontés à beaucoup de défis, l’impunité, le terrorisme, etc. Nous allons travailler avec le département pour essayer d’améliorer la situation”, a affirmé Me Kadidia Sangaré Coulibaly, présidente de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH).

Selon le représentant de l’association Demeso, Samou Coulibaly, les droits de l’Homme constituent le baromètre de la démocratie. Il a encouragé le ministre Tapo à œuvrer dans le sens de la communication pour remédier à cette question cruciale.

Après les organisations de défense des droits de l’Homme, le ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, rencontre ce jeudi les ordres et les organisations professionnelles ensuite les syndicats et confédération syndicale.

Zié Mamadou Koné

 

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Bon courage Monsieur le ministre pour cette initiative. La partie gouvernementale doit pouvoir anticiper pour constater ou faire constater elle-même les violations des droits de l’Homme et les documenter. Très souvent, ce sont des Organisations indépendantes qui le font souvent en écornant l’image de notre pays. Le Ministère en charge des Droits de l’Homme doit pouvoir se donner les moyens de cette documentation et communiquer aussi là-dessus. Ses données doivent être la référence aux Organisations de défense des Droits de l’Homme au plan interne et international et non le contraire. Vous relèverez ainsi bon nombre de défis en la matière.

  2. Merci M. le Ministre de cette rencontre, vous hérité d’un pan du Ministère de la justice.
    Maintien le cap. Nous ne pouvons pas comprendre que des organisations des droits de l’homme puisse véhiculer des informations sur des soit disant exactions de nos soldats contre des civil, alors de quel civil s’agit -il ? Nous savons tous qu’il est très difficile de distinguer les terroristes des civils et leur complice. Il appartient aux populations des zones d’actions des terroristes de jouer franc jeu, sinon le travail des soldats sera difficile.
    Les ODH doivent faire du discernement en choisissant leur cible, sinon des terroristes peuvent se porter en victimes pour accuser nos militaire. C’est pourquoi, nous interpellons le Ministre sur la question. Il faut faire preuve de promptitude, ne pas laisser de champ libre à nos ennemis.

Comments are closed.