Le Centre d’assistance et de promotion des droits humains (CapDH) dans le cadre de son action en faveur des droits humains a organisé le samedi dernier une conférence débat à la mairie de la Commune IV sur le thème cohésion sociale pour la paix.
Trois conférenciers étaient autour de cette thématique, Florent Blanc (Ecole de paix de Grenoble), Ibrahim Traoré (Chaire Unesco) et Mamadou Camara, président du conseil d’administration du CapDH.
Le premier, Florent Blanc, s’est appesanti sur l’historique de la paix dans le monde après les multiples conflits, qui ont émaillé le monde avant des solutions concertées grâce aux mécanismes mises en place par la communautaire internationale ; à savoir : des grandes formations de paix. Lesquelles ont favorisé la cohésion sociale. A l’en croire, la culture de la paix passe nécessairement par un accès adéquat à l’éducation, à un enseignement de qualité.
Il a félicité le CapDH dans son combat pour la paix et la promotion de la défense de droits humains.
Le président d CapDH, Mamadou Camara a abordé le sujet de la cohésion sociale suivant nos valeurs ancestrales issues pour la plupart de la charte de Kurukanfuga, notamment le cousinage à plaisanterie, l’honneur et la dignité. Des vertus qui ont favorisé la cohésion sociale en Afrique.
Selon lui, la nécessité est de faire recours à nos coutumes pour renaître la confiance entre les fils de la nation.
Ibrahim Traoré de la Chaire Unesco dira que pour bâtir un pays, il faut forcément la cohésion sociale qui passe par la culture de la paix. Ainsi, il invitera la jeunesse à s’engager dans cette dynamique pour bâtir un Mali uni et prospère.
La présente rencontre fait suite à celle organisée en Commune VI à l’endroit de la jeunesse. Le CapDH œuvre pour la défense des droits des citoyens ; la promotion des droits humains, la culture de la paix et de la citoyenneté, etc.
Ousmane Daou