Sous la direction de Ramata Guissé, Amnesty international a rendu public son rapport annuel le mercredi 7 avril 2021 à Bamako. Ce rapport 2021 sur la situation des droits humains dans le monde a concerné 149 pays dont 35 de l’Afrique subsaharienne.
Ces études démontrent que les violations des droits humains découlent majoritairement des affrontements entre les Etats et les groupes armés et les attaques contre les civils. Le rapport expose les inégalités amplifiées par la pandémie de Covid-19. Il s’agit des inégalités entre les populations marginalisées, les personnes réfugiées, les personnes âgées, les femmes et le personnel de santé.
D’après les analyses de l’organisation, au Mali la crise socio politique entre mars et avril, le coup d’Etat d’août 2020, les conflits inter armés et le coronavirus ont farouchement impacté les droits humains.
Selon Ramata Guissé, directrice d’Amnesty international au Mali, des groupes armés ont commis des crimes de guerre et d’autres exactions se rendant coupables de dizaines d’attaques contre la population. Parmi les enquêtes menées au Mali, sur les violations des droits humains, Amnesty expose les exactions perpétrées par les groupes armés, les exécutions extrajudiciaires, le recours excessif à la force, la violation des droits à la santé et à l’éducation, les arrestations et détentions arbitraires, la discrimination et les violences faites aux femmes et aux filles.
Fatoumata Kané