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Ce rapport, faut-il le souligner, dont l’élaboration a mobilisé l’ensemble des membres de
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Le comité des droits de l’Enfants de Genève, composé de 18 membres proposés par leurs Etats, mais élus par l’Assemblée Générale des Nations Unies, est la plus haute autorité pour l’interprétation de
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Le second rapport périodique du Mali, adopté en février 2007, fournit une bonne compréhension de la situation des enfants au Mali. C’est ainsi que le comité note avec satisfaction les mesures de suivi entreprises par l’Etat et les progrès accomplis dans la promulgation de la législation sur la gratuité de l’enregistrement à la naissance, la responsabilité pénale des mineurs et l’établissement de tribunaux pour enfants, les signatures d’accords en matière de collaboration dans la lutte contre le trafic transfrontalier des enfants, le décret créant
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Mais, en dépit de ces quelques avancées, la question des droits de l’enfant se pose toujours avec acuité tant au Mali que dans la sous région. Tout en reconnaissant les défis auxquels est confronté l’Etat, notamment le taux élevé de pauvreté, l’enclavement des vastes étendues désertiques du pays, la prévalence de pratiques traditionnelles néfastes, de stéréotypes, mythes et autres croyances constituent de réels freins à la pleine réalisation de tous les droits de l’homme et des libertés fondamentales des enfants et leur totale émancipation. Il en est de même de la tolérance d’une certaine forme de violence silencieuse et pernicieuse parce que tolérée contre les femmes et les filles, en raison de l’absence de législation en la matière. Cette situation préoccupante et ce constat alarmant appellent une prise de conscience réelle, prélude à une action vigoureuse et coordonnée si nous voulons être au rendez-vous de l’atteinte des objectifs de développement du millénaire en 2015.
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C’est pour quoi, le représentant de l’UNICEF au Mali, Marcel K RUDASINGWA, pense que le combat ne saurait être gagné sans des actions législatives et politiques, mais aussi des interventions pointues de la société civile au sein de la communauté. Au nombre de ces mesures, il cite : l’accroissement de ressources pour les enfants pour la mise en œuvre de la convention particulièrement les droits économiques, sociaux et culturels des enfants tels que l’éducation et la santé dans la mesure des ressources disponibles.
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Abdoulaye Diakité
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