Le mercredi 7 avril 2021, la salle de conférence de l’AGETIC (sise à la Bibliothèque nationale), a servi de cadre aux travaux de la formation des formateurs en Droits de l’Homme, religions et cultures. Elle a été initiée par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNHD), avec l’appui technique et financier du FAMOC « Fonds d’Appui aux Moteurs du Changement » de l’Ambassade royale du Danemark au Mali. Les travaux ont été ouverts par le président de la CNDH, Aguibou Bouaré.
Dans son discours de bienvenue aux délégués, le président du CNDH, Aguibou Bouaré, a indiqué que c’est dans l’optique de préserver, sinon de renforcer le climat sociopolitique, religieux et sécuritaire au Mali, que la CNDH, à travers le « Groupe de travail Droits de l’Homme, Religions et Cultures », organise cette formation des formateurs en Droits et Religions et Cultures. Selon lui, la présente session s’inscrit dans l’objectif de renforcer les capacités des participants sur les rapports entre Droits de l’Homme, Religions et Cultures afin de diminuer les impacts du champ conflictuel entre eux. Cette formation, ajoute Aguibou Bouaré, regroupe les membres du Groupe de Travail « Droits de l’Homme et Religions » composé de vingt personnes venant de divers horizons dont quinze hommes et cinq femmes.
Durant deux jours, indique le président de la CNDH à l’endroit des participants, vous aurez à échanger et débattre des thématiques telles que l’introduction au système des droits de l’Homme, les principaux instruments juridiques de protection des droits de l’Homme des professionnels des medias; les droits de l’Homme des personnes privées de liberté et le principe de la présomption d’innocence, etc.
Car, dit-il, il n’est point besoin de rappeler que vous avez un rôle prépondérant à jouer dans la promotion des droits humains à travers l’information et la sensibilisation sur le triptyque droits de l’Homme, Religions et Cultures. « Le respect des droits humains, qui plus est, dans une République démocratique et laïque, impose la liberté de pensée, de culte nécessairement compatible avec les droits universels reconnus et inhérents à la nature humaine », déclare Aguibou Bouaré.
Aussi, poursuit le premier responsable de la CNDH, Bouaré, il est inconcevable tout rigorisme ou radicalisme sur fond de terrorisme conduisant aux violations graves des droits humains dont le droit à la vie, à l’intégrité physique, à la sécurité etc. Car, précise-t-il, la loi fondamentale de notre pays consacre la sacralité et l’inviolabilité de la personne humaine en son tout premier article !
En plus, Bouaré a ajouté que la CNDH salue et soutient les efforts que le Gouvernement déploie pour la protection des droits de l’Homme malgré le contexte d’insécurité grandissante marqué par toutes sortes d’atteintes graves aux droits de l’Homme. Par ailleurs, il a remercié le partenaire de la CNDH, à savoir le FAMOC pour son appui technique et financier à la tenue de cette formation qui s’inscrit dans la dynamique d’un partenariat fructueux entre les deux structures.
Pour finir, Bouaré a rappelé que de l’année 2018 à nos jours, la sous-commission promotion au sein de la CNDH a réalisé plusieurs activités de renforcement des capacités, d’informations et de sensibilisations des acteurs publics et privés sur les champs conflictuels entre Droits de l’Homme Universels et les religions et cultures.
Hadama B. Fofana