Droit international humanitaire en conflits armés : Les Famas outillées

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Mali: Un véhicule de la garde nationale saute sur une mine , un mort et quatre blessés

Plus de 500 éléments des forces armées et de sécurité maliennes sont ainsi préparés à la non violation des droits international humanitaire et à la protection des plus vulnérables

Les locaux du Génie militaire ont servi de cadre, depuis le mardi 19 décembre, à la tenue d’une importante session de formation des Famas en droit international humanitaire, droit et protection des femmes et des enfants. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le chef d’État-major Général des Armées, représenté par le sous-chef d’Etat-major, chargé des opérations, colonel Major Abdoulaye Cissé, en présence de la coordinatrice Programme femmes, Paix et sécurité de ONU Femmes au Mali, Mme Doucouré Mariétou Diaby, des représentants de l’Ambassade Suède, du commandant de l’EUTM, entre autres.

Financée par la Suède, cette formation se situe dans la continuité du partenariat entre ONU Femmes et l’Etat-Major Général des Armées, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Femmes, Paix et Sécurité. Elle vise à renforcer les capacités des forces armées et de sécurité pour prévenir et protéger efficacement les victimes de violences sexuelles et sexistes en situation en situation de conflit.

Pour la coordinatrice Programme femmes, Paix et sécurité d’ONU Femmes au Mali, cette formation qui n’en est pas à sa première expérience fait suite à l’élaboration du Plan d’action pour le renforcement des capacités des forces armées et de sécurité et  s’inscrit dans la volonté des pouvoirs publics de renforcer le respect des droits humains par toutes les institutions nationales. « Elle concrétise l’engagement du pays à mettre en œuvre les conventions et traités qui prônent la protection des femmes pendant les crises. Spécifiquement les résolutions 1325 et connexes (1820, 1888, 1889, 1960, 2106 et 2122) adoptées par le Conseil de sécurité des Nations Unies qui réduit les effets préjudiciables des conflits armés sur les femmes tout en reconnaissant leur rôle dans la prévention, le règlement et la consolidation de la paix et la réconciliation », a indiqué Mme Doucouré Mariétou Diaby avant de donner l’assurance que les actions de renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité vont continuer durant l’année 2018 en engageant encore plus d’hommes et de femmes dans la protection des droits humains, la prise en compte du genre et la lutte contre les violences basées sur le genre.

Pour sa part, le représentant du chef d’État-major Général des Armées a souligné que le droit qui protège les personnes non participant aux hostilités vise à poser un équilibre entre les nécessités militaires et les exigences humanitaires. Ce droit, selon lui, n’entrave en rien l’efficacité militaire, mais continue à accroitre également le professionnalisme des FAMA.

Rappelons que plus de 500 éléments issus du Génie militaire, de l’Armée de l’air, de la Garde nationale et de la Gendarmerie ont pris part à cette formation. Les cours dispensés par le lieutenant-colonel Aminata Diabaté, chef de la section droit international humanitaire à l’Etat-major général des armées ont porté essentiellement sur des modules indispensables à la culture du droit humanitaire international comme « les Relations civilo-militaires » ; « le Code de conduite des Forces armées et de sécurité du Mali » ; « le Droit international humanitaire et la Protection des populations » ; « les Concepts genre » ; « la Protection des femmes et des enfants avant, pendant et après les conflits » ; « les Violences sexuelles et sexistes » ; « le Rôle des militaires dans la protection des femmes et des enfants pendant les conflits et VIH /Sida », entre autres.

DK

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