La COMADDH (Coalition Malienne des Défenseurs des Droits Humains) a célébré la 27ème journée internationale des victimes de l’holocauste sous le signe d’un devoir de mémoire à toutes les victimes des conflits dans le monde. La présidente du Conseil National des victimes au Mali, Mme Maïga a saisi l’occasion pour rappeler aux autorités du Mali le non recensement encore de toutes les victimes au Mali. C’était le 27 janvier 2018 au siège de la Coalition à Médina Coura, près de la Maison de la presse.
La journée internationale de l’holocauste intitulée « Mémoire de l’holocauste »est fêtée au Mali par la COMADDH, forte de ses 121 organisations des Droits Humains membres à travers le pays. L’organisation s’est engagée à combattre toute forme d’atteinte à la vie humaine, à la dignité attachée à la personne Humaine .Elle marque aussi sa forte adhésion à toutes les actions concourant à restaurer la dignité des victimes des différents conflits qu’a connus le Mali.
Le président Mahamar Maïga a rappelé que le souvenir permet de rendre aux victimes l’hommage qu’elles méritent. Selon lui, ces hommes, ces femmes et ces enfants ne doivent jamais être oubliés, pas plus que le calvaire qu’ils ont vécu. Au Mali, la situation reste critique. La présidente du Conseil National, Mme Maïga dira que les victimes sont laissées pour compte. Selon elle, les victimes sont aujourd’hui sans logement et ne sont pas prises en charge.
A son entendement, le gouvernement ne porte aucune attention et considération sur les victimes de ce conflit. D’ailleurs, elle a fait savoir que les 1/3 n’ont pas fait encore leur déposition. Enfin, le président de la COMADDH dira de faire attention et de savoir que le souvenir est un garde-fou pour l’avenir. Pour elle, se souvenir de tous les manquements aux droits humains où qu’ils se produisent doit nous engager résolument à lutter contre ces abus et à préserver les générations futures des fléaux de conflits, de dictature et d’insécurité résiduelle.
Fakara Faïnké