Sans surprise, Makan Koné a été reconduit à la tête de Amnesty international Mali (AI) pour un troisième et dernier mandat de deux ans. Son élection s’est déroulée, dimanche 25 septembre, à la Maison des jeunes de Bamako au cours de l’Assemblée générale ordinaire de l’ONG.
Cette assemblée générale de Amnesty international Mali a enregistré la présence de nombreux délégués venus de l’ensemble du territoire national. Plusieurs points étaient à l’ordre du jour de ces assises de deux jours. Il s’agit de la présentation du rapport moral et financier, de la présentation de la stratégie de croissance 2011-2015 de l’organisation et du plan d’actions 2012-2013. Le président Makan Koné, dans son adresse aux participants, n’a pas manqué de rappeler que ce sont 10 projets qui ont été retenus dans le cadre du plan opérationnel 2011. Il s’agit, en l’occurrence , de la campagne sur les violences faites aux femmes, de la campagne sur la peine de mort, des droits des migrants. S’y ajoutent la campagne sur le renforcement de la lisibilité par le truchement des groupes de l’intérieur et la campagne "exigeons la dignité". Aussi, le premier responsable d’AI Mali a souligné que la célébration du cinquantenaire de son organisation, cette année, lui a permis de rencontrer des personnalités influentes, à savoir l’ancien président de la République du Mali, Alpha Oumar Konaré et des diplomates accrédités dans notre pays. Ensuite, M. Koné a ajouté que Amnesty Mali a entrepris sa mue à travers des réformes hardies dont l’une des plus remarquables porte sur la création de pôles régionaux afin de rendre l’organisation " plus proche du terrain". Un des temps forts de cette assemblée générale a été, sans nul doute, l’élection d’un nouveau bureau exécutif. Sans surprise, c’est le président sortant, Makan Koné, qui a été reconduit à la présidence de Amnesty international Mali pour un troisième et ultime mandat de deux ans. Cette assemblée a été aussi mise à profit pour réduire le nombre des membres du bureau exécutif. Ainsi ceux-ci passent désormais de huit à cinq membres.
Le premier responsable de Amnesty, juste après sa réélection, a déclaré que sa priorité, c’est de défendre les droits humains et de faire en sorte que Amnesty Mali puisse bénéficier du statut de section en 2012.
K.THERA
