Amélioration des droits humains : Le projet dignité, respect des droits des personnes est là

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Le programme dignité, respect de droits des personnes de l’Avocat sans frontières Mali organise depuis hier, dans ses locaux, un atelier sur une meilleure connaissance des principes fondamentaux des libertés des détenus dans des différents centres de détentions de Bamako, Kayes et Kati.

 

Organisé par la coordination du projet dignité, respect des droits des personnes, en collaboration avec l’Union européenne et le barreau de Bordeaux, l’atelier regroupe une vingtaine d’acteurs de la police nationale, de la gendarmerie, des surveillants de prison, la garde nationale et des juristes.

Il s’agit, pour le projet, de renforcer les capacités des acteurs intervenant des droits humains afin d’assurer le rôle de relais pour une prise de conscience de la question des libertés fondamentales et le rôle de la chaîne pénale pour l’atteinte des objectifs en matière de liberté.

Jean-Pascal Jouteux du barreau de Bordeaux a rappelé dans son discours d’ouverture que les domaines d’intervention des hommes de droits restent les mêmes. Il s’agit de la liberté d’expression, la lutte contre les détentions arbitraires, les tortures et les disparitions forcées.

“Nous avons la responsabilité de mettre nos forces en commun pour aider les personnes en difficulté. La meilleure appréhension des droits et libertés favorise un monde de paix et sans violence. La liberté est un besoin lié à l’humanité”, a-t-il fait remarquer.

Le coordonnateur du projet, Youssouf Dao, s’est réjoui de la qualité des formateurs et de l’engagement des participants à œuvrer pour pallier le déficit en matière de liberté humaine qui s’est étalé entre les acteurs et la population. Pour lui, ce cadre permettra aux participants d’avoir une parfaite maîtrise sur le droit des détenus.

“Cette crème réunie autour de la question va faire la lumière sur les pratiques judiciaires afin de dégager des voies pour une meilleure prise en compte des droits des personnes détenues. Il s’agit de faire en sorte de déceler les insuffisances des procédures dont souffre notre chaîne pénale”, a-t-il expliqué.

Bréhima Sogoba 

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