La Fédération internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH) a porté plainte contre le Général Amadou Aya Sanogo, dans l’affaire de la mutinerie qui a éclaté au Camp Soundjata de Kati, le 30 septembre, et qui a été suivie de plusieurs cas d’exécutions extrajudiciaires et de disparitions forcées. La FIDH s’est constituée partie civile dans l’affaire des bérets rouges et des crimes commis au Nord. Quant à l’AMDH, son président Me Moctar Mariko reste perplexe devant la gestion faite du dossier « Kidal ». Il plaide pour l’effectivité de l’intégrité territoriale du Mali. C’était au cours d’une conférence de presse le 29 novembre au siège de l’AMDH.
Afin de clôturer leur mission internationale de contact et d’échanges sur la situation des droits de l’homme et les enjeux liés à la réconciliation nationale, l’AMDH et la FIDH ont tenu une conférence de presse, le 29 novembre au siège de l’AMDH. La conférence était animée par : le président de l’AMDH, le responsable Afrique de la FIDH, Florent Geel et la coordinatrice des actions judiciaires de la FIDH, Clémence Bectarte. Au cours de cette rencontre, le président de l’AMDH, Me Moctar Mariko s’est dit perplexe de la gestion du dossier « Kidal » et a demandé l’effectivité de l’intégrité territoriale du Mali. Selon le président de l’AMDH, Me Moctar Mariko, l’absence de l’autorité de l’Etat fait régner à Kidal un climat d’insécurité permanent. « L’exemple le plus illustratif est celui de l’assassinat des deux journalistes de RFI », a-t-il déclaré. De son avis, il est important que l’Etat de droit revienne à Kidal et que les groupes armés soient désarmés, démobilisés et cantonnés. « L’intégrité du territoire malien doit être effective », a-t-il dit.
L’AMDH salue l’inculpation de Sanogo
S’agissant de l’affaire des bérets rouges disparus, Me Mariko a salué les efforts accomplis par le gouvernement dans ce dossier à travers l’inculpation pour complicité d’enlèvement de Sanogo et d’autres militaires. « Cet acte constitue un pas important pour le triomphe de la vérité et de la justice. Cela démontre que personne ne peut et ne doit être au dessus de la loi », a-t-il souligné. Selon le second conférencier, la coordinatrice des actions judiciaires de la FIDH, Clémence Bectarte, la FIDH a déposée plainte contre Sanogo dans l’affaire de la mutinerie du 30 septembre à Kati et s’est constituée partie civile dans l’affaire des bérets et des crimes commis au Nord. « Nous nous sommes constitué partie civile parce que la justice suit son cour sans représentation des victimes. La justice avance, mais elle doit se faire avec les victimes. Nous avons déposé 18 mandats d’amener », a-t-elle dit. Le responsable Afrique de la FIDH, Florent Geel, quand à lui, il s’est réjouit de l’annonce de la restructuration de la CDR (Commission Dialogue et Réconciliation) pour devenir la CDVR (Commission Dialogue Vérité et Réconciliation). «Cette commission sera l’occasion d’écouter les victimes. Chaque victime a droit à la parole. Il est inacceptable que la réconciliation se fasse sur le dos des victimes », a-t-il martelé.
Madiassa Kaba Diakité
Est ce que la FIDH peut se porter partie civile pour l’assassinat en masse des gardes et civils devant l’ORTM par les insurgés bérêts rouges ?
Quel malheur pour ce pays, les Maliens ont été torturés et frappés dans les commissariats françaises, la fidh n’a pas porté de plainete. Oui nous sommes dans une république bananière, il faut qu’il vienne ce qu’il faut faire en matière de droit. Toute la presse malienne court ce que les autres disent et pourtant vous êtiez ici au mali pourtant. Quelle honte pour vous.
regardez les BONS NEGRES là, que dieu ait pitié de vous!!!
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