Accusation de violation des droits de l’homme au Mali : Y’a-t-il cavale ?

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Suite aux accusations de violations des droits de l’homme propagées ces derniers jours par la presse internationale, les organisations africaines et maliennes des droits de l’homme ont organisé une conférence de presse pour faire part de leur étonnement face aux méthodes utilisées. Elles ont unanimement fustigé ce vendredi 01 février 2013 cette démarche qu’elles accusent de cavale ; au siège de la CNDH. L’ensemble des organisations maliennes de protection des droits de l’homme était de cette rencontre accompagné par l’union interafricaine des droits de l’homme qui ont toutes condamné les méthodes de cette campagne contre l’armée malienne.

Me Bréhima Koné

Le ton de la surprise et de l’indignation avait été donné par l’AMDH (Association  Malienne des Droits de l’Homme) à travers Me Moctar Théra qui s’interroge. Ainsi, pour Me Théra, l’AMDH est membre et partenaire de la plupart de ces organisations, elle les représente au Mali. Alors, il s’étonne des méthodes utilisées cette fois-ci contre le Mali. En effet, le président de l’AMDH a pris connaissance des différents rapports sur les médias internationaux. Pourtant d’habitude, elle participe à l’élaboration des rapports et même les travaux d’investigation sur le terrain. Pour le cas présent, rassure le Président Théra, dès que les premières informations sont tombées, l’AMDH a alerté ses antennes dans la zone. En outre, une délégation nationale conduite par le Président lui-même s’est déplacée à Mopti et Sévaré pour vérifier les allégations. Le Président est formel, ils n’ont eu aucune preuve établie d’exactions de l’armée à l’encontre des populations innocentes.
Pour autant, le Président reconnaît des règlements de compte entre  les populations. Le Président est donc formel, il y a eu quelques dérapages entre populations mais pas de preuves d’exactions de l’armée.
Alors il est important de savoir que les organisations des droits de l’homme travaillent avec les preuves et non sur la base d’allégations et de témoignages parcellaires.
Pour sa par, Me Bréhima Koné Président de l’Union Inter Africaine des droits de l’homme l’UIDH, il est inacceptable que les organisations internationales comme Humans Rights Watch, Amnesty international se comporte de la sorte. C’est d’autant révoltant que c’est par voix de presse que les acteurs Maliens des droits de l’homme ont appris les allégations, quant elles s’investissaient à établir la véracité des faits. Alors le Président de l’UIDH dénonce des méthodes approximatives qui font du sensationnel en confirmant des allégations de mouvement autonomiste dont les méthodes sont connues.
Le Président de la Commission Nationale des droits de l’homme était d’autant surpris qu’il avait reçu auparavant la plupart de ces organisations partenaires. Alors il ne comprend pas cette méthode en cavale surtout que tous savaient que des investigations étaient en cours pour corroborer les faits. Car pour lui, le domaine des droits de l’homme est très sensible d’où l’exigence de rigueur avant de porter des accusations.
En réponse aux questions des journalistes, les responsables des droits de l’homme africains et maliens ont rassuré leur farouche détermination de porter la contradiction et de dénoncer des méthodes sensationnelles et légères.
Youba KONATE

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1 commentaire

  1. Tout est orchestré par les médias Français pour jeter du discrédit sur l’armée Malienne en vue de réhabiliter le MNLA qui doit répondre de ses actes.Il est grand temps que les maliens se lèvent tous comme un seul homme, pour dire non à toute négociation avec le MNLA au même titre que les autres groupes terroristes.

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