Le pôle des actions d’intégration des droits humains en Afrique (PACINDHA) vient de lancer un projet pour l’amélioration de l’accès des femmes à la justice et plaidoyer pour l’élimination des mariages précoces des filles.
Le président du PACINDHA, Amadou Konaté a annoncé lors d’un point de presse que le projet ainsi lancé sera axé sur les centres d’appui conseil sur les droits des femmes dans les communes urbaines.
Financé courant 2015 à hauteur de 320. 000.000 de FCFA dont 95 % sont supportés par l’Union Européenne et les 5% par les fonds propres du PACINDHA, le projet a été porté à la connaissance de la presse vendredi le 26 février 2016 à la Maison de la Presse.
Le président du PACINDHA et la directrice du groupe Next Média International, Awa Coulibaly, la structure partenaire qui s’occupe de la communication, ont fait cas de l’existence du projet depuis 2001. M. Konaté dira que les interventions de son ONG sont strictement centrées sur la préservation de l’environnement. De ce fait, les interventions sont faites en conformité avec les villages dans les forêts en matière de forages, d’agricultures, de plantations et autres activités villageoises. Le but est de parvenir au développement et à la santé de l’homme.
Suivant un calendrier bien établi, des zones d’intervention les six communes de Bamako et les cercles de Koulikoro, Kati, Kan gaba, Kookaï, Sikasso, Koutiala, Bougouni, Yanfolila, Kita, Kayes, Bafoulabe, Ségou, Bla, San, et Niono.
Tout au long du projet, il y aura la mise en place des 5 centres d’informations et de plaidoyer et d’appui conseil, d’orientation sur les droits des femmes dans les communes. Il est prévu également la sensibilisation de 1000 femmes leaders dans les compréhensions sur l’assistance judiciaire et sur l’organisation de la justice.
Sur la conception et la vulgarisation, 3000 guides juridiques sur les procédures et voies de recours devant les tribunaux d’instance, de commerce, de militaires, de femmes et d’enfants.
Nia Dialla Keita, Stagiaire