L”hôtel de l”Amitié accueille depuis hier, mardi 11 décembre 2007, les travaux du 5e Congrès de l”Association des ombudsmans et médiateurs de la francophonie (AOMF) dont l”ouverture était présidée par le Premier ministre, Modibo Sidibé, en présence de plusieurs membres du gouvernement, du corps diplomatique et des délégués venus d”une cinquantaine d”institutions membres d”une trentaine de pays d”Afrique, d”Europe, d”Asie et d”Océanie. En plus du thème central " le médiateur, garant de l”équilibre entre droits collectifs et droits individuels " les assises débattront également des droits des enfants et des lieux d”enfermement.
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ll y a deux ans, lors du 4e Congrès de l”AOMF à Paris, notre pays à travers son Médiateur, Mme Diakité Fatoumata, était propulsé à la présidence de cette organisation internationale des institutions de médiateur des pays ayant la langue française en commun. La rencontre qui s”est ouverte hier donc, intervient à la fin du mandat de la cette présidence. Ainsi, l”assemblée générale devra doter l”organisation d”une nouvelle équipe dirigeante. Mais, fait unanime, à l”ouverture des travaux les participants ont reconnu les mérites de la présidence du Mali, premier pays africain à occuper ce plus haut poste.
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Les efforts louables de Mme Diakité Fatoumata N”Diaye, qui ont permis de donner une plus grande lisibilité à l”AOMF, ont été reconnus par le Secrétaire général de l”organisation, Jean-paul Delevoye, Médiateur de
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Mme Diakité Fatoumata N”Diaye, égale à elle-même, après avoir adressé ses remerciements aux membres pour la confiance placée au Mali à travers sa modeste personne, a présenté des excuses pour des éventuelles attentes non comblées. Pour elle, un travail titanesque sera abattu au cours de cette rencontre de Bamako . Ce qui est le signe de la grande vitalité de l”association et du dynamisme de ses membres. Mme la présidente de justifier le thème retenu par le nécessité de trouver un équilibre entre l”intérêt individuel et l’intérêt collectif qui est à la base de l”équilibre social.
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Moment privilégié de réflexion sur les acquis et les défis avant de se projeter dans l”avenir, ce Congrès, qui va durer trois jours, regroupe 150 participants venus d”une quinzaine d”institution membres.
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Le représentant de l”OIF a donné l”assurance que son organisation poursuivra le travail avec l”AOMF. L”année 2008, qui se profile à l”horizon, a-t-il expliqué, connaîtra deux rendez-vous importants chez les pays francophones. Il s”agit de
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Ce Congrès se tient au lendemain de la 12ème édition de l”EID. Une heureuse coïncidence qui a amené le Premier ministre Modibo Sidibé a souligné la convergence entre les objectifs poursuivis par l”EID et l”AOMF. Mais, a-t-il précisé, les institutions de médiateurs vont plus loin à travers des rapports annuels qui font état des activités menées dans le cadre de la gestion des réclamations des citoyens, mais aussi formulent des recommandations et propositions de réformes aux pouvoirs publics. La suite réservée à ces rapports devant permettre d”améliorer les pratiques institutionnelles et de sauvegarder les droits humains. "Les ombudsmans et médiateurs apportent une contribution significative à la défense des droits et libertés du citoyen, au renforcement de la démocratie et à l”édification ou la revitalisation de l”Etat de droit " a indiqué le Premier ministre.
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Quant au thème de la rencontre, Modibo Sidibé trouve qu”il "est révélateur de la complexité du rôle qui est dévolu aux médiateurs" et indique "a priori que les droits du citoyen, de par leur nature et leur objet, peuvent s”opposer les uns aux autres. Il peuvent, de surcroît, affronter les intérêts de la collectivité".
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Tout en souhaitant que ce Congrès permettra de prendre des décisions importantes qui vont déterminer les activités de l”association au cours des deux prochaines années, le Chef du gouvernement a espéré que les résultats de ce 5e Congrès sauront proposer des solutions aux organismes de médiation pour assurer "la conciliation des droits collectifs et droits individuels".
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Youssouf CAMARA
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