Outre le renouvellement des instances, la cinquantaine de Médiateurs et d’Ombudsmans, vont, au cours de leur 5e congrès ouvert hier à Bamako, évaluer les actions effectuées et définir les nouvelles priorités.
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Ils sont environ 150 participants dont une cinquantaine de Médiateurs et d’Ombudsmans présents dans notre capitale dans le cadre du 5e congrès de l’Association des ombudsmans et médiateurs des pays membres de la Francophonie (AOMF). Placé sous le thème « Le Médiateur, garant de l’équilibre entre droits collectifs et droits individuels », le congrès s’est ouvert hier à Sofitel Hôtel sous la présidence du Premier ministre Modibo Sidibé.
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Trois jours durant, les participants vont évaluer les actions effectuées sous la présidence du Médiateur du Mali, Mme Diakité Fatoumata Ndiaye, présidente en exercice de l’Association, définir les nouvelles priorités avant de procéder au renouvellement des instances.
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Ce congrès, a indiqué Mme Diakité, sera également un moment de réflexion sur le Médiateur en général, ses missions et les difficultés. Tout en saluant la mémoire des Médiateurs du Faso, du Tchad et de la France disparus au cours des deux dernières années, la présidente de l’Association a appelé les pays qui ne disposent pas encore de bureau de Médiateur de le créer.
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Une nécessité, selon le Premier ministre Modibo Sidibé pour qui, « les Ombudsmans et Médiateurs apportent une contribution significative à la défense des droits et libertés du citoyen, au renforcement de la démocratie et à l’édification ou la revitalisation de l’Etat de droit ».
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A l’en croire, le triomphe des valeurs qui fondent l’Association des Ombudsmans et Médiateurs de la Francophonie est une préoccupation que partagent les autorités des Etats et des collectivités publiques qui, par la création de ces institutions, attachent du prix à l’exercice de la liberté, de la démocratie et de la bonne gouvernance.
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Le thème principal du congrès, a-t-il poursuivi, est révélateur de la complexité du rôle qui est dévolu à ces institutions de médiation. « Il indique a priori que les droits du citoyen, de par leur nature et leur objet, peuvent s’opposer les uns aux autres. Ils peuvent de surcroît affronter les intérêts de la collectivité », dira-t-il avant d’inviter les congressistes à proposer des solutions qui s’offrent aux organismes de médiation pour assurer la conciliation de ces catégories de droits.
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M. Sidibé leur a aussi demandé d’examiner la possibilité d’instituer, à l’instar des juridictions communautaires, des Médiateurs régionaux ou sous-régionaux. Une proposition qui sera prise en compte dans les débats, a assuré le secrétaire général de l’AOMF, Jean-Paul Delevoye. Pour lui, « l’homme doit avoir sa liberté défendue et vivre dans la paix… ». Et citant Amadou Hampâté Bâ, il ajoutera que « chacun est un frère pour l’autre et nous devons toujours concéder une partie de vérité à l’autre au lieu de dire que toute la vérité est à moi… ».
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M. Delevoye ainsi que le représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie, Hugo Sada, ont loué les efforts de Mme Diakité durant ses deux ans à la tête de l’Association, qui ont permis d’élargir et de tisser des liens durables entre les institutions de médiation.
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Sidiki Y. Dembélé
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