L’objectif était de renforcer les capacités des acteurs judiciaires de la chaine pénale, mais aussi de favoriser le dialogue et l’échange de bonnes pratiques entre les différents corps.
Pour d’amples informations sur l’état des lieux, nous avons rencontré, le Premier Substitut du Procureur de la Commune III du District de Bamako, Bakary K Coulibaly. Il a félicité l’initiative des Avocats Sans Frontières Mali et de la France. Car, selon le constat, « il y a beaucoup de problèmes avec la chaîne pénale dans notre pays ». Parlant des centres de détention, le Substitut Bakary K Coulibaly dira qu’il faut que les agents fassent en sorte que les détenus aient un minimum d’amélioration de condition, qu’ils aient leur droit. En ce qui concerne les difficultés, M. Coulibaly a déploré le manque de moyens de déplacement, la vétusté des machines et les enquêtes souvent faites dans des conditions pénibles. Des détenus durent inutilement en prison, simplement parce que les surveillants ne sont pas regardants sur eux.
Cette formation permettra d’attirer l’attention des dirigeants sur les vrais problèmes et touchera les acteurs mêmes de la chaîne pénale chez nous.
L Coulibaly