Comme l’a rappelé à l’ouverture de la session Djénéba Diarra, la Présidente de l’AFDNDC, cette conférence-débat en langue nationale bamanan entre tout a fait dans le cadre des activités de son association, qui œuvre pour la promotion des femmes et des jeunes.
Créée sous l’égide de la CAFO en 2012, et désormais appuyée par l’IPAO (Institut Panos Afrique de l’Ouest), dans le cadre d’un projet financé par l’Union Européenne, l’AFDNDC regroupe d’anciens stagiaires de l’APEJ qui se sont rencontrés au sein de la CAFO et ont décidé, sur les conseils de la Présidente de la Coordination, Mme Oumou Touré, de s’organiser pour ne pas éparpiller leurs actions et se renforcer les uns les autres.
Aujourd’hui, l’association est pleinement opérationnelle et s’attache à être de plus en plus visible et efficace, en organisant nombre d’activités publiques, sessions de formation et de renforcement des capacités de ses membres.
La conférencière du jour était Mme Samaké Oumou Niaré, Juge d’instruction au Tribunal de la Commune III et membre de WILDAF Mali. Cette experte a affirmé que c’était un devoir pour elle que de se prêter à ce genre d’exercice d’information, car, comme chacun le sait, pour jouir pleinement de ses droits, encore faut-il les connaître.
Mme Samaké s’est donc attelée à présenter à l’assistance le cadre juridique et réglementaire relatif au droits des femmes et des enfants au Mali, en Afrique et dans le monde, avant de relever les avancées obtenues et les nombreux défis qui restent à relever en la matière.
A l’issue de l’exposé, le fort intérêt suscité par le thème s’est manifesté à travers les questions et contributions des participants et participantes à la rencontre, qui ont tous souhaité que ce type d’initiatives soit répété régulièrement, pour être mieux informés sur tous les thèmes pertinents actuellement. L’AFDNDC est donc invitée à poursuivre dans ce sens.
Ramata Diaouré
