Droits des enfants: lancement national de la campagne «Stop à la guerre contre les enfants»

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A l’occasion de ses 100 ans,  l’organisation Save the Children a initié la campagne «Stop à la guerre contre les enfants». Au Mali, le lancement national a eu lieu, ce jeudi 16 mai, à l’hôtel Salam. Sous la présidence du Commissaire Mahamane Maïga, parrain et président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH).

-Maliweb.net- «Nous sommes réunis ce matin pour alerter, sonner le tocsin sur l’impact ou les impacts néfastes des conflits armées sur les enfants», a indiqué AmaviAkpamagbo, Directeur Pays de Save the Children Mali, en déterminant le contenu de la campagne «Stop à la guerre contre les enfants». Reprenant, EglantyneJebb, la fondatrice de l’organisation, AmaviAkpamagbo assure que «toute guerre est une guerre contre les enfants». Au Mali, a plaidéDirecteur Pays de Save the Children, plus de 200 000  enfants sont affectés par le conflit armé et ne bénéficie pas de leur droit à l’éducation.

Au programme des activités de la campagne, une marche silencieuse, ce jeudi, sanctionnée par un  dépôt de gerbes de fleur au mur des enfants à la Cité des Enfants. Une initiative des associations et mouvements d’enfants. A l’intérieur du pays, les journées de lancement pour les régions du Centre et du Nord auront lieu à Gao et à Mopti, d’ici la fin du mois de mai. Le centenaire de Save the children sera l’occasion de célébrer les progrès réalisés dans la vie des enfants. Une série d’activité est prévue, à partir, à Bamako dans les sous – bureaux de l’organisation à travers le Mali.

Le lancement de la journée a été le lieu d’un panel majoritairement composé de jeunes filles. Fackné, jeune fille Toureg de Kidal, a raconté le début difficile de la guerre de 2012. Alors qu’elle n’avait que 17 ans, elle a expliqué comment le bruit des armes l’a réveillé un matin. «Il y avait deux types d’enfants», dit-elle. «Les curieux qui voulaient savoir ce qui se passent et les enfants combattants. Ceux-là étaient de plus redoutables combattants. Ils étaient les premiers sur le lieu du combat. On les avait endoctriné en leur montrant l’ennemi qui avait tué leurs parents souvent leurs frères et sœurs», a témoigné Fackné.

Mamadou TOGOLA/Maliweb.net

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