La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), a tenu le jeudi 1er septembre 2022, à son siège, sa première réunion de préparation de son rapport alternatif au titre du 4è cycle de l’examen périodique universel (EPU). C’était sous la présidence de Aguibou Bouaré, du président de la CNDH en présence des responsables et acteurs impliqués dans le processus de la protection des droits de l’homme au Mali.
La CNDH, accréditée au Statut A depuis mars 2022, s’engage à soumettre son rapport alternatif au titre du 4 Cycle de l’EPU. Elle entend inscrire ce processins dans un cadre participatif et inclusif. C’est pourquoi, selon son président, elle a organisée cette première réunion de préparation du rapport alternatif à laquelle participeront les acteurs étatiques et non étatiques. Son objectif est de créer un cadre d’échange et de concertation sur le processus et les enjeux de l’EPU’ ainsi que le rôle de la CNDH en la matière. Il est également attendu de cette activité la mise en place d’un comité de rédaction et d’un chronogramme, a-t-il déclaré. Avant de souligner l’importance que revêt l’EPU pour les États. Reposant sur le principe d’égalité de traitement de tous les pays, selon le président de la CNDH, Aguibou Bouaré, il donne à tous les États l’occasion de déclarer les mesures qu’ils ont prises pour améliorer la situation des droits de l’homme dans leur pays et pour surmonter les obstacles à l’exercice de ces droits. L’EPU consiste également à partager les meilleures pratiques en matière de droits de l’homme à travers le monde.
Ce mécanisme de surveillance des droits de l’homme, institué par les Nations Unies, est innovant et incite les États à être de bons élèves en matière de protection des droits de l’hommes surtout en période de crise, a rappelé le président Aguibou Bouaré. C’est ce titre, que le rôle de la CNDH, selon son président, est devenu plus important à la fois dans le cadre de la préparation du rapport national et dans celui de son rapport alternatif sur la mise en œuvre des recommandations issues du cycle précédent, dans la mesure où elle participe activement à toutes les étapes du processus. Avant de saluer les efforts du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies pour sa contribution inestimable à la promotion et à la protection des droits de l’homme au Mali, à travers le partage des bonnes pratiques entre les États, les appuis pour l’amélioration ou la correction des insuffisances ou manquements en la matière. Il a également saisi l’occasion pour reconnaitre et saluer les efforts fournis par nos autorités et surtout pour les exhorter à les poursuivre, afin de permettre un meilleur respect des droits humains au Mali, gage de la sécurité juridique et judiciaire, surtout d’une paix durable.
AMTOURÉ