Le gouvernorat du district de Bamako a servi de cadre, le mercredi 09 mai 2018, à la tenue de la table ronde organisée par le ministère des droits de l’homme en collaboration avec ses partenaires autour des recommandations issues de la participation du Mali au 3ème cycle de l’examen périodique universel (EPU). La cérémonie d’ouverture des travaux de deux jours était présidée par le ministre des droits de l’homme, Me Kadidia Sangaré Coulibaly, en présence du directeur de la division des droits de l’homme et de la protection de la Minusma, Guillaume Ngefa A. Andali, représentant du Haut-commissaire aux droits de l’homme au Mali, du représentant national de l’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH), Famorogué Camara et d’autres personnalités. Au cours de cette cérémonie, Guillaume Ngefa de la Minusma a fait savoir que la question de l’abolition de la peine de mort est une mesure irréversible. La peine de mort porte atteinte au droit à la vie et pourrait emporter des personnes sur la base d’un jugement humain non à l’abri de l’erreur.
Dans ses mots de bienvenue, le représentant national de l’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH), Famorogué Camara a fait savoir que l’institut Danois des Droits de l’Homme, qui est l’institution sœur de la Commission nationale des Droits de l’Homme du Mali, œuvre depuis 2009 aux côtés des institutions et organisations de défense des droits de l’Homme du Mali en vue d’améliorer la situation des droits de l’Homme sur le territoire et accompagner le Pays à honorer du même coup les engagements internationaux auxquels il a souscrit.
Selon lui, le passage à l’Examen Périodique Universel (EPU) constitue une étape importante de ce processus. « Le partenariat entre le Ministère des droits de l’homme et l’IDDH se caractérise en 2018 par un appui technique et financier que l’Institut apporte au Ministère dans le cadre du projet « Mali 2018» du programme Afrique de l’IDDH », a-t-il conclu. Pour sa part, le directeur de la division des droits de l’homme et de la protection de la Minusma, Guillaume Ngefa A. Andali, représentant du Haut- commissaire aux droits de l’homme au Mali a mis l’accent sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes, de protection des enfants, des travailleurs ainsi que des populations. Il a invité les participants de cette table ronde à éclairer la décision du gouvernement du Mali afin qu’elle réponde au mieux aux plus hautes aspirations du peuple malien.
« Vos recommandations permettront de fixer la position du Mali sur la question de l’abolition de la peine de mort qui est une mesure irréversible qui porte atteinte au droit à la vie et qui pourrait emporter des personnes sur la base d’un jugement humain non à l’abri de l’erreur. Enfin, vous devez décider si oui ou non la presse doit bénéficier concrètement de plus de liberté afin de mieux informer sans avoir sur sa tête une épée de Damoclès-entendez les délits de presse », a-t-il dit. Aux dires du ministre des droits de l’homme, Me Kadidia Sangaré Coulibaly, le Mali a présenté son rapport national au titre au 3ème cycle de l’EPU, le 16 janvier 2018 à Genève. Au cours de cet examen, dit-elle, plusieurs recommandations furent adressées au Mali.
« Le 19 janvier 2018, sur la présentation de l’Afrique du Sud, au nom de la Troïka, le Conseil des Droits de l’Homme a adopté le rapport national du Mali et les recommandations présentées dans le cadre du 3èmecycle de l’Examen Périodique universel. Il ressort de cette présentation que sur 194 recommandations adressées au Mali, la délégation malienne s’est exprimée clairement en acceptant 133 recommandations. Elle a noté ou rejeté 07 recommandations. Elle a renvoyé sa décision sur 54 recommandations pour la 38ème session du Conseil des Droits de l’Homme prévue en juin 2018. La Table ronde qui nous réunit aujourd’hui s’inscrit essentiellement dans le cadre de l’examen des recommandations renvoyées. Elle vise, dans un processus participatif et inclusif, à permettre à l’Etat malien de donner sa position sur toutes les recommandations renvoyées avant la dernière étape du processus consacré à l’adoption du document final de l’EPU, prévue pour le mois de juin », a conclu Mme le ministre.
Aguibou Sogodogo
👤IL N Y A QUE LE NEGRE QUI PARDONNE QUAND LE-SOIT-DISANT- BLANC LUI FAIT DU MAL, EUX MEMES SURTOUT LES ABRAHAMIQUES NE SE PARDONNENT JAMAIS! MAIS ILS DEMANDENT AUX AUTRES DE SUPPORTER LEURS CRIMES!👤
😊LES OCCIDENTAUX PROTEGENT TOUJOURS LEURS CRIMINELS TERRORISTES! ILS LES TRANSFORMENT MEME EN CHEFS DE PARTIS D OPPOSITION! ET LES VENTILENT BIEN AVEC BILLETS VERTS, GLOIRE BLEUE ONUSIENNE ET PROTECTION DIPLOMATIQUES! LES MINORITES DOMINENT LES MAJORITES JUSQU AU JOUR DU GENOCIDE QUI INEVITABLEMENT LES FRAPERA DE LA FOUDRE DES MASSES DOMINEES EXPLOITEES LONGTEMPS!😊
👤L ONU A FINANCE PROTEGE CONDUIT LE SOUDAN DU SUD A L ETAT DANS LEQUEL IL SE TROUVE PRESENTEMENT ET POUR LONGTEMPS ENCORE! DES VICTIMES PAR MILLIERS OU MILLIONS DEJA! A QUI LA CONSCIENCE DES MORTS? A L ONU COMME AU KOSSOVO AU RWANDA AU CONGO KIN ET A HAITI…….👤
“…le Directeur de la division des droits de l’homme de la Minusma”
Dans ce cas, c’est donc le Directeur de la division des droits de l’homme de la Minusma qui prône l’abolition de la peine de mort chez nous, mais jusqu’ici, pas la Minusma ELLE-MÊME comme l’indique votre titre!
La Minusma n’est pas, que je sache, DIRIGÉE par ce simple Directeur de division, et si l’abolition de la peine de mort devient réellement une demande de la Minusma, ses hautes instances le feront savoir OFFICIELLEMENT par un communiqué.
Or à ce jour, rien n’a été diffusé en ce sens, et il me semble donc un peu “leger” de titrer “là minusma prône” quand seul “un directeur de division la Minusma prône”.
Attendre de voir si l’organe officiel de communication de la Minusma s’exprime sur ce point avant de déclarer La Minusma prône”, me paraît plus prudent et plus professionnel sur le plan journalistique.
PS: Et au risque de me tromper, je serais très étonné que la Minusma prenne une position OFFICIELLE sur cette question, totalement hors sujet par rapport à sa mission et à son mandat chez nous!
Nous sommes en periode de guerre.Votre mission au Mali consiste a proteger la vie des innocents, victimes des terroristes,des rebelles haineux,et des etres humains avides des biens des autres.Le fait meme que vous croyez accomplir cette vision sans”verser de sang” est la raison meme pourquoi le sang des innocents coule a flots chaque jour.Vous faites des recommandations grotesques pour vous eclipser de votre devoir.Personne n’envoie a la mort un homme,soit-il criminel avec joie et satisfaction.Mais ,en tant qu’etre humain logique ,nous sommes obliges de nous plier a certaines regles pour eviter le chaos.Nous souhaitons l’avenement des jours qui verront l’elimination de la peine de mort au Mali,definitivement.Mais ,quand on egorge les soldats desarmes qui acceptent le sacrifice ultime de defendre la vie des citoyens ,la vie tout court,quand on eventre les femmes enceintes ,quand on immole des hauts representants de l’Etat,quand on enleve des religieuses d’autres continents qui se sont consacrees a Dieu,ces barbaries doivent etre extirpees de notre corps social.
Est ce une vision en sens unique ou voudrait on détourner le regard de la réalité qui justifie votre présence ici , à moins que vous ne soyez en mission spéciale .
Si d’une part la peine de mort prive des gens au droit à la vie , d’autre part l’abolition de cette peine permet à d’autres d’avoir droit de vie ou de mort sur autrui . Elle protège les criminels et les encourage dans leur monstruosité .
Il faut respecter les états dans leur souveraineté. Ce n’est pas une institution rattachée qui va venir saborder les fondements de nos états en voulant tout chambouler . Nous savons que vous êtes en mission , et ce que vous ignorez est que le Mali regorge des érudits , des cadres éminents , des hommes éclairés qui ont servi le monde au plus haut niveau sous d’autres cieux . Remontez un peu l’histoire , elle vous sera bénéfique .
Pourquoi on devrait laisser la vie sauve à des personnes qui revendiquent les meurtres? nous devrons entretenir des terroristes pendant 20 ou 25 ans au nom de quel droit de l’homme, ceux qui sont tués n’avaient pas droit
Si “La peine de mort porte atteinte au droit à la vie et pourrait emporter des personnes sur la base d’un jugement humain non à l’abri de l’erreur.” Mais celui qui va ôter la vie de son prochain par grésoit à cause d’un butin soit à cause d’un jugement personnel, à le droit de vivre comme si rien était ? Si c’est pour barrer la route aux tueries d’Aguel hoc, monsieur on ne sera pas d’accord avec vous.
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