Selon le Sociologue Dr. Moussa Coulibaly, l’intervention du ministre Abdoulaye Diop tout en remettant au goût du jour la revendication formulée par le gouvernement malien lors de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations unies, a apporté la preuve de la cohérence et de la cohésion qui ont toujours caractérisé l’action gouvernementale pendant cette période de transition.
Si l’urgence d’examiner les preuves de l’accusation de l’intrusion de la France par rapport au soutien aux groupes terroristes qui ont endeuillé et ensanglanté notre pays reste le même, Dr. Coulibaly estime que la solennité du ton et la justesse des mots ont caractérisé l’intervention du ministre Abdoulaye Diop.
Notre Sociologue a laissé entendre que les grandes nations, porteuses de valeurs universelles ne doivent pas avoir honte de faire un mea-culpa surtout quand on a à faire à un grand peuple comme celui du Mali, qui sait pardonner et tendre la main parce que connaissant les vertus de l’amitié. Les autorités qui ont la charge actuellement de gérer la “patrie des droits de l’homme “ semblent se réfugier dans un complexe de supériorité agissant comme si nous étions encore assujettis à l’ordre colonial comme du temps des douloureux événements de Thiaroye, qui ont endeuillé la victoire des tirailleurs sénégalais, après avoir prêté main main-forte à la France pour la débarrasser du joug hitlérien.
En attendant d’avoir une suite favorable à notre demande, le gouvernement du Mali doit s’employer à communiquer davantage sur la nécessité pour nos deux peuples de raffermir nos liens d’amitié et de solidarité car les dirigeants passent, mais les peuples demeurent. Il est important de rappeler que les Maliens n’ont pas un problème avec le peuple français.
Quant à lui, il n’est pas une mauvaise idée en ce moment de rencontrer la classe politique pour échanger avec elle autour de cette question qui relève de l’intérêt de tous les Maliens.
Ibrahima Ndiaye
