Dr. Mohamed Kassoum Djiré : « Il faut célébrer le 14 janvier »

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Après avoir fait le bilan du mouvement démocratique, le Président du Mouvement Sentinelles Mali-Kura, Dr Mohamed Kassoum Djiré, estime que le peuple du Mali a compris qu’en réalité on est indépendant mais on n’est pas souverain. « Et aujourd’hui, c’est le peuple malien qui réclame et qui reconnait que nous avons une souveraineté retrouvée. Retrouvée sur la base du peuple qui est sorti le 14 janvier, parce que le peuple s’est retrouvé contre l’embargo injuste, illégale, immoral qui a été imposé au malien », dit-il.

 

A l’occasion de la célébration de la journée du 14 janvier, journée de la souveraineté retrouvée, le Mouvement Sentinelles Mali Kura, a tenu le samedi dernier à son siège, une conférence débat pour édifier le public sur les enjeux politiques géostratégiques de la transition de refondation.

Le président du Mouvement Sentinelles Mali-Kura a saisi l’occasion pour expliquer devant de nombreux participants, comment nous sommes arrivés là ? Qu’est-ce qu’on entend par souveraineté retrouvée ? Pourquoi aujourd’hui, les Maliens sont très fiers de leur pays et de leurs dirigeants ?

En effet, les membres du Mouvements Sentinelles Mali-Kura ont entamé la journée du 14 janvier par le don de sang, des chants pour expliquer aux jeunes le concept du patriotisme, le drapeau et aussi une conférence débat pour éclairer la lanterne des jeunes sur l’historique de notre pays. Le Mouvement reste convaincu que, celui qui ne connait pas l’histoire de son pays, ne peut pas aimer son pays, celui qui n’aime pas son pays, ne peut pas se battre pour son pays et ne peut pas se sacrifier pour son pays.

Dans son exposé, le Président du Mouvement Sentinelles Mali-Kura, Dr. Djiré a comparé par étape depuis la colonisation jusqu’à l’indépendance, jusqu’à la démocratie pour survoler le programme d’ajustement structurel. Selon lui, en ce moment-là, les gens n’ont pas osé dire non, on a accepté et les conséquences sont majeures aujourd’hui.

Pour lui, la démocratie qui a été greffée à l’Afrique principalement au peuple malien n’a jamais été comprise. A ses dires, « aujourd’hui nous avons fait le bilan du mouvement démocratique, nous avons fait le bilan du peuple malien, nous avons compris qu’en réalité on est indépendant mais on n’est pas souverain. Mais aujourd’hui, c’est le peuple malien qui réclame et qui reconnait que nous avons une souveraineté retrouvée. Retrouvée sur la base du peuple qui est sorti le 14 janvier, parce que le peuple s’est retrouvé contre l’embargo injuste, illégal, immoral qui a été imposé au malien ».

Dr. Djiré témoigne que notre pays a vu toute sorte d’intimidation mais le peuple malien est resté debout derrière les autorités. Et aussi qu’il y a eu des manœuvres de manipulation de l’opinion nationale et internationale jusqu’aux Nations-Unies. Il y a des preuves qui n’ont jamais était autorisées à faire sortir. « On peut les divulguer même aujourd’hui mais ce n’est pas le sens à ce que nous voulons, nous voulons qu’ils reconnaissent leur tort », explique-t-il.

Toutefois, le président Djiré, regrette que nos frères ont été assassinés, nos frères ont été exécutés par la forme la plus dure et après, on nous accuse de violation des droits de l’homme. Il dira, cependant qu’aujourd’hui, le Mali a pris un chemin et que nos autorités de la transition ont été claires sur nos trois principes, à savoir : la souveraineté du peuple malien ne se marchande pas, les choix de nos partenaires opérés par le gouvernement malien ne se discutent pas et l’intérêt supérieur qui est l’intérêt vital du peuple malien est pris en compte dans toutes nos prises de décision. « Voilà la logistique voilà le chemin et voilà la vision du Mali Kura », a-t-il conclu.

 

Ibrahima Ndiaye

 

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