Dr Choguel Kokalla Maiga, président du MPR : « On ne peut pas organiser des élections crédibles et transparentes en dehors de la classe politique »

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Le président du Mouvement Patriotique pour le renouveau (MPR) et président du comité stratégique du M5-RFP, Dr Choguel Kokalla Maiga a invité, au sortir de la rencontre entre le gouvernement et les partis politiques tenue le jeudi dernier, les autorités transitoires à engager des discussions avec les forces vives de la nation pour la paix et la sécurité dans ce pays. Le docteur en télécommunication a également rappelé aux autorités qu’il est impossible d’organiser des élections crédibles et transparentes sans impliquer la classe politique.

Les rencontres entre le gouvernement à travers le ministère de l’Administration territoriale et la classe politique malienne ont repris la semaine dernière. Les questions essentielles n’ont pas été évoquées lors de cette rencontre  qui a été moins longue que souhaité par les partis politiques. C’est en tout cas ce qu’a expliqué Dr Choguel Kokalla Maiga, président des séances du M5-RFP. Selon lui, nombreux sont des  partis politiques qui se sont mobilisés en imaginant que la discussion allait avoir lieu  sur la composition du Conseil national de la Transition. Mais, sur place , explique-t-il, les membres du gouvernement étaient venus essentiellement pour renouer le dialogue avec les partis politiques. Même si certains partis politiques ont exprimé leur soutien au gouvernement , la réunion a été courte  car beaucoup ne se retrouvaient pas dans ce que le gouvernement souhaitait. « Sur place, il y a des partis qui ont exprimé leur disponibilité au gouvernement et au pouvoir composés par les militaires. D’autres sont revenus sur la problématique du financement des partis politiques. Mais l’essentiel des intervenants a surtout fait le déplacement, a pensé et est intervenu sur la question de la composition du Conseil national de transition », a-t-il rappelé avant de préciser que «la rencontre n’a pas pris beaucoup de temps que les partis ont espéré ». Pour l’ancien ministre de l’Économie numérique et de la Communication, le gouvernement était dans beaucoup plus dans une opération de communication politique pour donner sentiment qu’ils ont repris contact avec la classe politique, avec les forces vives de la  nation.

La déliquescence de l’armée n’est pas la faute de toute la classe politique !

Dr Choguel Kokalla Maiga a profité de cette sortie pour nier les accusations portées contre toute la classe politique malienne. Selon lui, dans la lecture des forces armées et de sécurité, c’est la classe politique qui est la base de la déliquescence de l’armée. Ce qui, à son avis, n’est pas vrai. «La déliquescence de l’armée n’est pas le fait de toute la classe politique. C’est le fait  de ceux qui ont dirigé le Mali, les présidents de la République et les chefs militaires », a-t-il indiqué. A en croire Choguel Kokalla Maiga, les questions de Défense de sécurité ne sont discutées en conseil des ministres. « Il est important que les militaires comprennent que les questions de défense et de sécurité ne sont jamais discutées  en conseil de ministres. C’est des questions que le président règle directement avec les chefs militaires et à la limite avec le ministre de la Défense. Souvent même le Premier ministre est hors-jeu », explique-t-il. Dans sa lecture des choses, faire croire que  c’est toute la classe politique qui est à la base de la déliquescence de l’armée est une méconnaissance des raisons fondamentales de la faillite de l’État.

Impossible d’organiser d’élections libres, crédibles et transparentes sans la classe politique

Depuis le renversement du régime IBK, l’organisation d’élections crédibles, libres et transparentes est ce qui est demandé par tous les Maliens. Cela a été promis par le président de la Transition lors de son investiture. Dans les faits, les autorités transitoires écartent la classe politique de la gestion de la transition qui doit aboutir à l’élection d’un président démocratiquement élu. Pour Choguel, il faut vite réparer « cette erreur » des autorités de la transition, car il est impossible, selon lui,  d’organiser d’élections crédibles sans les politiques. «Il faut que l’on comprenne qu’on ne peut pas organiser des élections crédibles et transparentes en dehors de la classe politique », a-t-il laissé entendre. Pour lui, l’ensemble des réformes constitutionnelles, institutionnelles, des réformes politiques…doivent se faire sur la base d’un consensus national. « Aucune force seule ne peut les organiser. C’est une erreur. Ceux qui les ont conseillés cela les ont induits en erreur », a martelé Dr Choguel Kokalla Maiga qui a invité les autorités transitoires à engager des discussions avec toutes les forces vives de la nation.

Boureima Guindo

 

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Tu as travaille pour Ibk et tu as ferme tes yeux !
    Puma cloué au sol malgré ta présence sur la scène politique
    Chaussettes a 1000fcfa
    Blindes envoyé par les Eau mais non conforme

    Tu sais pas choisir les gens pour qui tu travailles et tu viens donner des leçons sur RFI
    en plus.
    Tu t allie a l ex puissance coloniale pour attaquer les autorités maliennes

    le problème c est que Bah et Assimi ne sont pas des negres de salon

    La Francafrique dont tu fais partie quand cela t arrange prouve que tu. n as pas compris que le Malien a grandi

    Macron ne vas pas attaque ses adversaires sur l Ortm

    Lui c est un homme un vrai patriote donc réveille s toi!!!!!!

  2. Encore faut-il avoir une classe politque non corrompue et donc montrer pâte blanche !!!

    L affaire des pickup je crois que vous allez devoir rendre des comptes la dessus de abord

    Après vous pourrez parler!

  3. Le législatif est par essence l’endroit approprié de discuter les grands projets de la société.
    Des commissions sont créées pour organiser le travail des politiques en fonction des thèmes.
    LA COMMISSION DÉFENSE ET SÉCURITÉ SE CHARGE DES QUESTIONS SE RAPPORTANT AU FONCTIONNEMENT DE L’OUTIL DE DEFENSE, DES RESSOURCES ALLOUÉES ET DE L’EXÉCUTION DES DEPENSES AUTORISÉES.
    Alors pourquoi CHOGUEL MAIGA,président d’un parti depuis le début de l’ère démocratique, dit que la classe politique n’est pas concernée dans la gestion de l’ARMEE MALIENNE?
    Pense t’il qu’on peut gérer l’ARMEE MALIENNE sans passer par l’assemblée nationale?
    L’ADEMA PASJ a géré l’assemblée nationale de 1992 à 2002.
    La coalition d’opposition autour d’IBK a pris le relais de 2002 à 2007.
    IBK étant le président de l’assemblée nationale, MOUNTAGA TALL en était le vice-président.
    CHOGUEL MAIGA était au gouvernement.
    Pendant ce moment ont ils initiés des projets pour notre armée à travers la commission défense?
    Se sont-ils donnés la peine de contrôler l’exécution des dépenses autorisées au ministère de la défense?
    Dire que seul le président de la république gère les questions de défense est une fuite de responsabilité.
    La classe politique joue son rôle au niveau de l’assemblée nationale.
    Elle peut même tenter de provoquer le départ du ministre de la défense, si elle constate des anomalies dans l’exécution des depenses.
    Elle peut initier des dépenses pour améliorer la qualité de vie des soldats.
    Elle peut proposer des réformes, suivre leurs applications concernant l’ARMEE MALIENNE afin qu’elle soit plus combattante.
    Si la classe politique ne l’a pas fait, elle a fuit ses responsabilités.
    Ça c’est encore plus grave autorisant les militaires à se méfier.
    CHOGUEL MAIGA tente d’indexer seulement ceux qui ont occupé la présidence de la république comme si l’assemblée nationale n’a aucune influence sur la marche du pays.
    La politique, c’est d’abord une stratégie.
    En 1997,CHOGUEL MAIGA et ses CAMARADES de l’opposition ont pu s’unir pour boycotter les élections présidentielles afin de discréditer la présidence d’AOK.
    En 2002,ils ont été incapables de s’attendre pour désigner un candidat unique afin de réaliser l’alternance.
    La conséquence est le rappel de l’ancien président du parti au pouvoir qu’ils avaient demandé la démission en 1997.
    Il a été soutenu à être président de l’assemblée nationale, deuxième personnalité du pays.
    Cette stratégie politique a empêché de donner une autre orientation à la pratique politique au Mali car favorisant l’élection d’un indépendant au sommet de l’État.
    On s’est contenté d’être l’exécutant du président de la république au lieu d’être son collaborateur étroit afin d’influer sur la marche du pays notamment les questions concernant la défense.
    ON A LAISSÉ À ATT LES PLEINS POUVOIRS CONTRAIREMENT À CE QUI EST PRÉVU PAR LA CONSTITUTION.
    On avait la possibilité d’obliger ATT à changer de comportement,on ne l’a pas fait car on a pensé qu’à ses seuls intérêts.
    Cette lâcheté face à un indépendant est connue des maliens.
    C’est pourquoi la classe politique est, à juste raison, décriée.
    ELLE N’A PAS JOUÉ SON RÔLE DE VEILLE DE SAUVEGARDE DES INTÉRÊTS SUPÉRIEURS DU MALI.
    S’en prendre aux présidents de la république est pathétique.
    Le signe que CHOGUEL MAIGA pense qu’on ne peut influer sur l’organisation de la défense d’un pays que si on est président de la république.
    L’assemblée nationale a un rôle important à jouer dans l’organisation de la défense nationale.
    L’État actuel du pays est la conséquence de l’échec de la classe politique depuis 1992.
    On peut influer sur la marche du pays étant dans l’opposition.
    L’incapacité de la classe politique malienne à s’unir pour réaliser l’alternance soit en 1997,soit en 2002,même en 2007 a favorisé l’arrivée d’ATT au pouvoir et son maintien en 2007.
    On ne peut pas tout ramener à l’homme politique qui a été élu.
    Il a ses responsabilités connues dans un régime démocratique, mais contrôlé par une opposition républicaine reconnue comme telle.
    L’intrusion des militaires est la marque de l’échec de la classe politique.
    Son échec ne veut pas dire qu’elle doit être écartée car seul le peuple peut écarter.
    Ses éléments qui ont le plus fauté sont sanctionnés électoralement depuis 1997.
    Il suffit de voir leurs classements des différentes élections.
    On a besoin d’eux pour l’expérience à apporter au débat politique, à la production des IDÉES.
    C’est pourquoi, ils doivent, sans exceptionn être présents dans l’organe législatif de la transition.
    Ils sont déjà sanctionnés par la population car trop sont obligés de jouer aux conseillers politiques de ceux qui ont pu garder leur crédibilité pour rester sur la scène politique car certains sont toujours crédibles.
    Ce n’est pas tous les hommes politiques qui sont décriés.
    Seulement ceux qui n’ont plus de CRÉDIBILITÉ continuent à être médiatiquement présents sans être légitimes.
    OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue.

  4. Peut-on avoir des élections transparentes, crédibles et justes au Mali et dans les pays africains? Nous sommes convaincus que cela est une utopie sans équivoque et sans risque de nous tromper, car en jetant un coup d’œil sur le cas des USA en novembre 2020, après plus de trois ans de pratique démocratique et avec tous les équipements sophistiqués de ce pays, le camp TRUMP refuse de reconnaitre la victoire de BIDEN. Cela prouve à suffisance que le processus démocratique restera beau sur le papier, mais sa mise en œuvre s’avère impossible. En Afrique ce processus reste et restera toujours un chimère, un objectif impossible à atteindre dans les pays d’Afrique, c’est ainsi que Jacques CHIRAC, l’ex-président français disait ceci”la démocratie est un luxe pour les pays africains” fin de citation; cela semble une assertion sans aucune équivoque. Nous pensons qu’il faut absolument repenser le processus démocratique mettant le peuple dans ses droits en mettant hors d’état de nuire les administrations véreuses qui n’hésitent pas voler les votes des populations africaines.

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  5. Choguel a tout faux depuis un certain temps il est tres confus et il doit comprendre qu’il ne va pas utiliser le CNTS ou le CNT pour acceder au pouvoir, il doit aller demander aux Maliens de voter pour lui, c’est tout ce qu’il faut pour ete President de la Republique du Mali. Il nous parle des politiciens au Mali qui sont-ils? On se connait au Mali et on sait pourquoi le Mali est fouttu dans le gouffre c’est a cause des ces memes politiciens (Alpha, IBK, Choguel, Tieblen Konare-Drame, Omar Mariko, Tall, Sow, Sidibe Modibo, Guindo, Sidibe Konimba, Blaise-INPS, Soumi, Jamil , Issiaka, Tiemoko, Diarra, Treta, etc.) qui depuis 1992 mangent le Mali et se partagent le gateau Mali. Shame on you-Honte a vous tous

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