Au Mali, c’est connu, nos femmes sont férues de parures et d’ornements. « C’est ce qui distingue une femme d’un homme », soutiennent les femmes. Seulement, au Mali, tout coûte cher et les femmes investissent des milliers de francs… qui ne leur appartiennent pas dans ces parures, souvent valables quelques jours ou juste à l’occasion d’une fête.
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Pis, au Mali, tout est occasion de fête : baptêmes, mariage, fiançailles, tontine, tour… des occasions créées souvent également de toutes pièces, juste pour justifier un besoin de se faire belle, de faire la fête.
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Qu’est-ce qui pousse les femmes à toujours vouloir investir dans la parure et les ornements ? Quelle est l’incidence de toutes ces dépenses sur le budget du ménage et quel est le marché des parures et ornements au Mali ?
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Le faisant, nous ne prenons pas position pour ou contre, mais l’objectif est de comprendre et d’expliquer ce qui est devenu une vraie question de société. En effet, de nos jours, il n’y a pas de comparaisons possibles entre le paraître, les atours de nos sœurs et leur intérieur. Elles sont prêtes à tout mettre en œuvre pour être bien vue et pour « taper dans l’œil » que pour le confort familial. Il ne passe un jour sans l’histoire d’une de ces filles parées comme une déesse, mais dont la couche serait dédaignée par un porc.
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Le débat est ouvert.
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A. Kalambry
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