La direction nationale du commerce et de la concurrence, dans un souci de transparence dans les mesures, a lancé, depuis un moment, les opérations de contrôle des mesures et instruments de mesure sur toute l’étendue du territoire national. Des précisions concernant ces opérations ont été données, le jeudi dernier, aux hommes de médias lors d’une conférence de presse animée par le directeur national de cette structure, Modibo Kéita.
Le 17 avril, face à la presse, le DNCC, Modibo Kéita, a reconnu que depuis plus de 2 décennies la direction nationale du commerce et de la concurrence ne suit plus les mesures et les instruments de mesure. Et de préciser que la structure qui s’occupait du suivi des mesures et des instruments de mesure était réduite en une section suite à la réforme que la DNCC a connue. Toutefois, les réformes au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa), dont notre pays est membre, obligent le retour de la pratique.
Les nouvelles autorités ont très vite fait le constat et compris l’importance de la météorologie, a dit le DNCC. Elles ont mis à la disposition de la météorologie des moyens pour faire le contrôle des mesures et des instruments de mesure, notamment les poids et des instruments de référence qui permettent de savoir si le poids utilisé par le commerçant est bon ou mauvais. Aussi des moyens de déplacement ont été mis à la disposition du service pour mener à bien cette mission de contrôle, selon le directeur.
Il a porté à l’attention des hommes de médias que le gouvernement a mis à la disposition du service de la météorologie des ressources humaines nécessaires et assuré leur formation pour renforcer le personnel déjà existant. A l’en croire, cet intérêt du gouvernement pour la météorologie a permis de lancer l’opération de surveillance des instruments depuis un moment dont le contrôle se fait en trois étapes.
La surveillance des instruments, qui permet de savoir si l’instrument est en bon état de fonctionnement et conforme aux exigences réglementaires. Dans le cas contraire, la réglementation exige des sanctions contre le propriétaire des instruments, qui vont de 36 000 F CFA à 2 millions voire l’emprisonnement en fonction de la gravité de la peine. Le contrôle d’agrémentation de l’utilisation des instruments de mesure, il concerne les instruments neufs et ceux réajustés. En fin, le contrôle périodique, qui permet de contrôler chaque année les appareils. Dans ces deux derniers cas, a précisé le conférencier, il n’y a pas de sanction.
Ces contrôle, a souligné le directeur, concerne tous les domaines, l’énergie, le téléphone… et couvrira toute l’étendue du territoire national. Le directeur national du commerce et de la concurrence promet de tout faire pour la réussite de cette opération, car, dira-t-il, “Les pintades regardent la nuque de ceux qui sont par devant”, comme pour dire qu’il n’y aura aucune tolérance et au niveau des détenteurs des instruments de mesure et au niveau des agents contrôleurs qui feront mal leur travail.
Youssouf Coulibaly