Ce n’est un secret pour personne qu’Ibrahim Boubacar Kéita a été élu par les Maliens pour sa fermeté vis-à-vis des affaires du pays. La divagation des animaux prend une autre tournure aujourd’hui au su et au vu des différents maires de Bamako. Or, ces propriétaires des animaux qui doivent payer de leurs actes ne sont pas inquiétés au point que l’on se demande si les maires ne sont pas en train de saboter les actions du chef de l’Etat.
Certains quartiers sont en train de devenir des pâturages improvisés de jour en jour. De Doumanzana, Medina-Coura à Missira en passant par Bagadadji, Niaréla et Bozola le phénomène est devenu un effet de mode. Dans ces quartiers insalubres reconnus et réputés d’être en surpopulation, l’élevage des moutons crée le grand bazar et constitue un grand risque pour l’hygiène publique. Les habitants ont la sensation de vivre dans le « garbal » tant d’une concession familiale à l’autre les hangars pour abriter les moutons poussent de manière anarchique.
Tout animal est en état de divagation lorsqu’il se trouve et vit paisiblement hors de la propriété de son maître. La rue est un espace public règlementé par des lois en vigueur que tout citoyen est dans l’obligation de respecter. Un pays est en principe régi par des lois strictes auxquelles tous les citoyens doivent se conformer en les respectant scrupuleusement. Au cas où les populations refusent d’obéir ces règles de vie élémentaires des sanctions et des mesures d’accompagnements doivent prendre effet. C’est ce qu’on appelle l’autorité de l’état. Tel est loin d’être le cas dans la ville de Bamako singulièrement dans les vieux et quartiers défavorisés. Non seulement les rues sont exiguës mais certains résidents par leur comportement n’arrangent pas la situation et accentuent le désordre. De nos jours la ville de Bamako est en cours de devenir un gros village anarchique. Les quartiers populaires sont en train de devenir des pâturages improvisés de jour en jour. De Medina-Coura à Missira en passant par Bagadadji, Niaréla et Bozola le phénomène est devenu un effet de mode. Dans ces quartiers insalubres reconnus et réputés d’être en surpopulation, l’élevage des moutons en pleine rue crée le grand bazar et constitue un grand risque pour l’hygiène publique. Les habitants ont la sensation de vivre dans le « garbal » tant d’une concession familiale à l’autre les hangars pour abriter les moutons poussent de manière anarchique. Dans ces quartiers on y rencontre toutes les races de moutons errant dans les rues. Balbal et tchadiens circulent au quotidien en liberté au milieu des habitants. Certains s’autorisent même à élever la volaille en pleine rue comme si l’espace public leur revenait de droit. Au nom des rapports de bon voisinage personne ne dit mot évitant de heurter la sensibilité des propriétaires. Dieu seul sait la gêne occasionnée subit par les voisins au quotidien. Parfois les voitures peinent à se frayer du chemin à plus forte raison à stationner. La divagation des animaux dans les communes de Bamako en appel à la responsabilité des maires. Il est grand temps que les municipalités rafraichissent l’esprit des individus égarés qui se croient tout permis sans raison. Ce n’est pas Madame la gouverneur Ami Kane qui viendrait exécuter la mission à leur place. Quelques individus ne peuvent nullement pas violer les lois en permanence.
Au moment même où le gouvernement s’attèle à mettre en œuvre sa politique de reboisement au cœur des villes et des quartiers du Mali, comment les plantes pourront pousser au vu et au su des moutons ? Le temps semble venu pour les élus locaux de prendre les taureaux par les cornes et toute leur responsabilité face à la bêtise humaine. Les maires des communes du district de Bamako se doivent de prendre les mesures nécessaires pour faire cesser la divagation des animaux domestiques et éviter que ces derniers ne commettent des dégâts. Dans les pays organisés les communes disposent d’une fourrière communale apte à l’accueil et à la garde des chiens et chats trouvés errants ou en état de divagation. La population attend patiemment que les sanctions tombent pour arrêter l’hémorragie. Un Maire en principe veille avant tout pour assurer la tranquillité de ceux-là même qui ont voté pour qu’il dirige. L’inaction des autorités communales est inquiétante. Malheureusement, une majorité d’entre elles ont tendance à nourrir d’autres ambitions qui leur appartiennent. Que personne ne s’inquiète, lors des prochaines élections municipales ils se verront purement et simplement sanctionné dans les urnes.
Mamadou Traoré
C’est un phenomene generalise dans la ville de Bamako, tous les quartiers sont concernes, Meme Sebenikoro n’est pas epargne les boeufs couches sur les trottoirs, , les anes et les chèvres qui divaguent detruisant l’environnement de la capitale , il faut mettre de l’ordre , Ou sont les Maires , quela sont leurs responsabilites
Bamako ville sale voila une raison
Ils sont où les mairies
Vous ne parlez que des moutons! prenez la route passant devant le lycée Fily Dabo, Radio Kaira pour aboutir à la route de Koulikoro entre 9h et 16h. Vous compterez au moins une cinquantaine de bovins couchés sur la route. Ne parlons pas de Boulkassoumbougou, toutes les routes goudronnées y passent!
Parlant d’incivisme – nouveau phénomène en apparition – les ordures déposées par les populations entre les deux voies des routes (Routes de Koulikoro, route du marché de Boulkassoumbougou ….)
Où sont les autorités?
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