Disparitions d’enfants à Bamako : Et si les mamans Faisaient plus attention

2

La ville de Bamako et ses environnent enregistrent très souvent, d’importantes pertes d’enfants. Des enfants qui sortent souvent pour s’amuser, voire aller à l’école, pour  ne plus en revenir… tantôt parce qu’ils ont été enlevés,  tantôt parce qu’ils sont allés quelque part et ne retrouvent plus le chemin de retour entre autres.

Certes, les parents sont maintenant très occupés, de nos jours, à la quête du pain quotidien, mais cette occupation ne doit en aucun cas être synonyme d’oubli des enfants. Car, dans un sens, les parents se battent pour le bien-être des enfants.

Les pères, depuis belle  lurette, ne sont pas très souvent à la maison. Donc  l’entretien et le suivi des enfants est la responsabilité des femmes. Actuellement, les femmes aussi vont au travail  ou au marché, chose qui fait qu’eux aussi sont souvent absents de la maison. Mais elles doivent être en mesure de charger les aide-ménagères à faire beaucoup plus attention aux enfants. Si un enfant fait plus de deux heures sans revenir, alors qu’il n’est pas à l’école, la famille doit sortir le chercher.

Plus on est moins vigilant avec le contrôle et le suivi des enfants, plus on les expose à des risques de perte ou d’avènement. Sans oublier aussi que certaines personnes font des erreurs, à savoir quand elles trouvent un enfant en train de pleurer dans un coin, au lieu de présenter cet enfant au voisinage, ils l’amènent jusque dans un autre quartier, ce qui contribue à le perdre.

Donc, un appel  collectif est lancé à tout le monde. Nous devons doubler de vigilance pour la surveillance des enfants. Les parents doivent les suivre pendant  les heures de sortie et de rentrer. Ils méritent bien cela. Et ceux qui ont pour habitude d’amener les enfants égarés ailleurs, qu’ils les laissent chez les notabilités du quartier où ils les ont trouvé.

Aminata Sanogo

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Les mères les plus vaillantes ne peuvent pas surveiller continuellement toute une ribambelle d’enfants.
    Elles ne peuvent pas non plus suivre leur scolarité, subvenir aux frais de surveillance médicale etc etc
    Votre discours aurait été plus pertinent si au lieu de culpabiliser ces pauvres femmes vous mettriez l’accent sur le contrôle des naissances, salutaire pour les enfants et pour les femmes.

Comments are closed.