«Le 21 mars vers quatre heures du matin, j’ai appris la triste nouvelle de la disparition du combattant suprême, le professeur Victor Sy, et je n’ai pas cru, le message venait de loin de son gendre des Etats-Unis», déclare Dr. Oumar Mariko, dans une vidéo reçue par Le Républicain. Il aura plus tard les confirmations avec notamment «mon ami et frère Djiguiba Kéita». Les relations entre le leader fondateur de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) Oumar Mariko et Victor Sy, affectueusement appelé «Combattant suprême» par ses camarades, remontent aux années 1977 -1978 et au Lycée de Badalabougou, quand le premier est arrivé du Lycée de Dioïla. Ses aînés au Lycée de Badalabougou qu’il a rejoints, dont Djiguiba Kéita PPR, Mohamed Dramane Askia, Cabral, Arbidjé et Oumar Arboncana Maïga, vont introduire le jeune Oumar Mariko, auprès du «Combattant Suprême», Victor Sy qu’ils fréquentaient déjà depuis 1976-1977. C’est également depuis le lycée de Badalabougou en 1977 -1978, que remontent les relations entre Djiguiba Kéita PPR et le Dr. Oumar Mariko.
«Je vois Victor Hugo qui dit, tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis», s’est résigné le Dr. Oumar Mariko, en apprenant la mort de Victor Sy. Il a présenté ses condoléances les plus attristées à toute la famille de Victor Sy, non sans adresser ses témoignages dans une vidéo de plus de 5 mn.
Oumar Mariko s’est dit obligé de parler dans une vidéo aujourd’hui, parce qu’il est «loin de son pays, forcé par un exil pendant lequel, j’ai rencontré en contact vidéo, Victor Sy», loin d’imaginer que c’était leur dernière rencontre.
S’adressant à la famille de Victor Sy, Dr. Oumar Mariko a indiqué, «nous avons perdu un grand homme, l’animateur principal, qui inculquait par toutes les méthodes possibles, la parole, le comportement, le geste, le sens de la vie, de la justice sociale. Un combat pour lequel il a tout donné, et certains diront jusqu’à oublier sa famille et lui-même. Victor n’a pas oublié sa famille, il ne s’est pas oublié. Il était investi d’une mission, qui a donné à chacun de nous ce qu’il devait et ce qu’il pouvait donner. Mais ce qu’il a laissé comme traces en chacun d’entre nous, seront des traces indélébiles et vont se propager de génération en génération. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, ça se propagera, et l’on se rendra compte que même les défauts de Victor étaient un dépassement dont on comprendra le sens dans les années à venir», a -t-il poursuivi. Car, selon lui, «Victor était en avance et était l’homme qui incarnait la perfection humaine. Je ne le dis pas seulement par émotion, mais j’y crois et je suis convaincu que c’est ainsi. On le découvrira.»
Pour Oumar Mariko, l’adversité n’a jamais fait plier un homme comme Victor Sy, mais l’adversité n’a jamais fait de lui un méchant, un revanchard ou un vindicatif, témoigne-t-il. «L’adversité l’a toujours fait sourire et interpeler sur son devoir de rééduquer même ceux là qui ne comprenaient pas le sens de son combat et qui le trainaient, qui le mésestimaient et qui le traitaient de façon méchante. Victor n’a jamais connu ce que c’est que la méchanceté. Un homme droit, transparent, un homme honnête pour tout dire», affirme le Dr. Oumar Mariko.
«Combattant suprême de la Révolution, une Révolution que nous attendons toujours, que nous avons eu à faire et qui a été récupérée, cassée à chaque tournant de notre vie. Nous avons pensé que le combattant suprême de cette révolution allait nous conduire à bon port, il nous a laissé une tâche ardue, que nous promettons de continuer», s’est engagé l’homme politique, le Dr. Oumar Mariko.
B. Daou
INTERESSANT NON, MARIKO SE CACHE DE QUOI, DE QUI ET SURTOUT POURQUOI?
Monsieur Mariko, tout ce que tu avances sur l’illustre disparu est correct, mais , toi même, tu peux un peu grandir, muer de ton esprit des années Aeem à un homme responsable, stable, cohérent, savoir ce que tu veux dans la vie.
Barou le fou Mariko est un vrai nihiliste, donc ne t’attends pas de voir en lui un grand homme, il restera toujours le semeur de troubles et le grand destructeur!
Oui, Oumar nous sommes d’accord avec vous, Victor était un brave et grand homme qui a marqué toutes les générations des écoles et lycées où il a enseigné avec sincérité, abnégation, dextérité, justice, équité, humilité, honnêteté, persévérance, et dignité. Un homme unique en son genre, un sans précédent, un homme particulier qui donne tout sans réfléchir. Bave homme allez-y dormir, votre œuvre restera à jamais gravée dans le registre de l’histoire en lettre capitale.
« Si tu ne peux être pin au sommet du coteau sois broussaille dans la vallée, mais sois la meilleure petite broussaille au bord du ruisseau. Sois buisson si tu ne peux être arbre, si tu ne peux être route sois sentier, si tu ne peux être soleil, sois étoile ; Ce n’est point par la taille que tu vaincras ; sois le meilleur quoi que tu sois. Examinez-vous sérieusement afin de découvrir ce pour quoi vous êtes faits et alors donnez-vous avec passion à son exécution.». Martin Luther King.
« la mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; on a beau la prier, la cruelle qu’elle est se bouche les oreilles et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane où le chaume le couvre est sujet à ses lois, et la garde qui veille aux barrières du Louvre n’en défend point nos rois. De murmurer contre elle et perdre patience il est mal à propos ; vouloir ce que dieu veut est la seule science qui nous met en repos. » François de Malherbe.
Au nom de dieu, clément et miséricordieux,
Louange à Dieu, Seigneur des créatures (1), Le très clément, le miséricordieux (2), Maître du jour de la rétribution (3), C’est toi que nous adorons, et c’est toi dont nous implorons, le
secours (4), Guide-nous dans le droit chemin (5), Non le chemin de ceux qui ont encouru ta colère, non plus le chemin des égarés (6). Amen.
B.Daou, je pense que la justice Malienne doit te poursuivre aussi bien que le propriétaire du journal le Republicain qui n’est d’autre que Tieblen Konare-Drame car vous savez ou Barou le fou Mariko se cache après avoir fui la justice de son pays!
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