Ces derniers temps, les exploits effectués par les services des impôts ne sont méconnus de personne, en cette période de crise financière à outrance.
À la tête d’une équipe dynamique, Hamadou Fall Dianka, Directeur des Impôts des grandes entreprises (DIGE), réalise un record en 2023. Preuve que le défi de l’émergence et d’un développement endogène, vision du Mali Kura est bien possible. Pointés du doigt, les cadres de valeur, rompus à la tâche, bien motivés, sont à l’origine de cette performance.
Si hier les populations maliennes étaient réfractaires au payement de l’impôt, tel n’est plus le cas de nos jours. Les contribuables semblent avoir compris que pour la bonne marche de l’État chacun doit apporter sa contribution à l’édifice national. Au-delà, ils ne sont pas sans savoir que la couleur de la gouvernance a radicalement changé. Les messages lancés par le président de la transition le colonel Assimi Goïta ne sont pas rentrés dans les oreilles des sourds. Sans aucun doute, des cadres bien formés, disposant d’expertises avérées, existent encore dans les services publics de l’administration malienne. Il faut les repérer d’une part, mais aussi les mettre à la place qu’il faut.
Les caisses de l’État furent longtemps vides à cause de la démotivation de certains contribuables convaincus de l’utilisation détournée des impôts payés tout comme la complaisance de certains agents de recouvrement. La transition, menée par les colonels et compagnons, a renversé cette tendance depuis un certain moment. Désormais, personne n’est sans savoir que les temps des petits arrangements et de la corruption sont révolus pour ne pas avoir la justice à ses trousses. La reconnaissance du mérite est un cas d’école pour les agents des services des impôts. Les efforts budgétaires de l’exercice 2022 comparés à ceux de 2023 prouvent à suffisance les sacrifices consentis par la Direction des grandes entreprises (DGE) des impôts. On pourrait même les qualifier comme une première sur les 1166 775 000 F CFA pour l’ensemble de la Direction générale des impôts (DGI), la DGE a recouvré 1 171 852 000 de F CFA. Pour cette même période, la prévision de la DGE se chiffrait à 930 618 000 FCFA et sont parvenus a encaissé la bagatelle de 982 370 000 FCFA. Quelle aubaine !
Sous le leadership de son directeur, M. Hamadou Fall Dianka, entouré de son équipe, un véritable travail de titan est en cours d’exécution dans l’avènement du Mali Kura. Si aujourd’hui, les caisses de l’État ne manquent pas de répondre aux besoins financiers du gouvernement malien, c’est aussi grâce à la dextérité des fonctionnaires déterminés qu’ils sont à rendre au Mali son dû. La Direction des grandes entreprises des impôts joue largement sa partition et prouve au quotidien sa compétence et son sens élevé aux services de la nation. Ces cadres témoignent leur dévouement à mener à bien sur le terrain leur mission au service du pays.
Reconnaissons par la même occasion que les impôts des sociétés d’exploitation minières sont en constante augmentation depuis le coup d’État survenu dans notre pays au mois d’août 2020. Pour dire que dans cette avancée, la transition a grandement joué sa partition. La réforme du Code minier, adoptée récemment, a fait largement grimper la part de l’État malien de 20% à 30% au capital des sociétés aurifères devrait encore aider à garnir les caisses publiques.
Cela signifie tout simplement que les trois conditions stratégiques simples et originales dans ses relations avec les autres États afin de promouvoir l’intérêt suprême du Mali ne sont pas de vains mots. À savoir:
- Le respect de la souveraineté du Mali;
- Le respect des choix stratégiques et des partenaires du Mali;
- La prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les prises de décisions.
Aboubacar Eros SISSOKO